Les États-Unis veulent engager un dialogue avec la Birmanie, sans abandonner les sanctions actuellement imposées à ce pays, a déclaré hier la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.

«Nous pensons que les sanctions restent un élément important de notre politique, mais qu'elles n'ont pas, en elles-mêmes, produit les résultats espérés», a déclaré la chef de la diplomatie américaine à l'issue d'une réunion organisée à l'ONU par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. «Opposer le dialogue et les sanctions est selon nous un faux choix. À l'avenir, nous emploierons ces deux outils dans la poursuite de nos objectifs qui sont inchangés», a-t-elle dit.

Des élections sont prévues l'an prochain en Birmanie, les premières depuis 20 ans. Les États-Unis et l'Union européenne ont imposé des sanctions au régime birman en raison de son refus de reconnaître le résultat des élections de 1990 et de la détention prolongée de la dirigeante de l'opposition, Aung San Suu Kyi.