Les dix étrangers arrêtés au Cambodge la semaine dernière pour avoir publié des photos de « danses pornographiques » sur les médiaux sociaux ont pu transgresser les règles de la moralité cambodgienne, mais ils devraient être expulsés du pays plutôt qu'emprisonnés, a déclaré l'un de leurs avocats mardi.

Parmi les 10 étrangers accusés figurent cinq Britanniques, deux Canadiennes, un Norvégien, un Néo-Zélandais et un Néerlandais.

Ils ont été arrêtés jeudi dernier lorsque la police a mené une opération dans une villa louée située dans la ville de Siem Reap, près des célèbres temples d'Angkor.

La police affirme qu'ils s'adonnaient à des « danses pornographiques » lors d'une soirée au cours de laquelle les jeunes avaient effectué une tournée des bars. Un communiqué sur le site de la police nationale inclut des photos montrant de jeunes adultes quelque peu dévêtus roulant les uns sur les autres sur une piste de danse.

Bien que près de 90 étrangers ont été interpelés, ils ont tous été relâchés à l'exception des dix ayant été accusés.

Deux Canadiennes - Eden Kazoleas, 20 ans, et Jessica Drolet, 25 ans - font partie des personnes toujours détenues. Affaires mondiales Canada dit leur fournir des services consulaires.

L'un de leurs avocats, Sourng Sophea, a expliqué que tous les accusés font face à une peine d'un an d'emprisonnement s'ils sont reconnus coupables. Si un procès devait avoir lieu, celui-ci se déroulerait au cours des prochains mois, a-t-il précisé.

Deux autres avocats ont visité les détenus, mardi. L'un deux, Chhouy Sopheak, a indiqué que les dix jeunes adultes étaient en bonne santé et que leurs conditions de détention étaient acceptables. Il a mentionné que les accusés lui avaient livré leur version des événements et qu'ils nient avoir quoi que ce soit à se reprocher.

Sourng Sophea a précisé que certaines photos publiées sur les médias sociaux montrent les jeunes faisant la fête. Il a précisé qu'aucune photo n'est sexuellement explicite.

Il a mentionné qu'en vertu des lois en vigueur, les accusés devraient être déportés et leurs visas devraient être annulés, mais ils ne devaient pas être détenus en attendant la suite des procédures.

Sourng Sophea a convenu que les jeunes ont commis des gestes qui vont à l'encontre de la moralité de la société cambodgienne, en précisant que cela ne justifie pas de les mettre en prison.