Le fondateur et PDG américain de la société de voiturage Uber a été inculpé mercredi en Corée du Sud pour exercice illégal de la profession de taxi, énième péripétie judiciaire pour un concept décrié au succès mondial.

Travis Kalanick et une société locale de location de véhicules ont enfreint la réglementation sur le transport des personnes, a indiqué le ministère public qui a été saisi par la mairie de Séoul.

Ils encourent deux ans de prison et 20 millions de wons d'amende, l'équivalent de 21 000 $.

Les autorités de la capitale sud-coréenne ont déclaré la guerre aux particuliers travaillant pour Uber, offrant une récompense d'un million de wons pour tout renseignement sur leurs activités.

Service de voitures avec chauffeurs (VTC), la start-up, fondée en Californie en 2009 et qui est présente dans plus de 250 villes et 50 pays, rencontre de plus en plus d'écueils à travers le monde.

Un juge en Espagne a récemment interdit le service, qui met en contact sur internet usagers et chauffeurs, estimant qu'il s'agissait de concurrence déloyale. New Delhi a interdit à toutes les sociétés de voiturage utilisant une application mobile d'opérer dans la capitale indienne, après la mise en cause d'un chauffeur d'Uber pour viol.

La Thaïlande a jugé Uber illégal, et des obstacles réglementaires se sont dressés en Allemagne, aux Pays-Bas, à San Francisco, en Scandinavie et en Belgique.