De nouvelles inondations ont tué au moins 48 personnes dans l'est de l'Inde, une région déjà touchée il y a deux semaines par le cyclone le plus violent que le pays ait connu depuis quatorze ans, a annoncé samedi l'agence de presse PTI.

Les rivières sont sorties de leur lit dans les États d'Orissa et de l'Andhra Pradesh, obligeant des milliers d'habitants à abandonner de nouveau leur foyer pour se réfugier dans des abris deux semaines après que le cyclone Phailin eut dévasté le rivage.

Selon l'agence PTI, 45 personnes ont perdu la vie dans ces deux États côtiers de l'est de l'Inde, tandis que des milliers de villages ont été submergés dans une trentaine de districts. Les routes étaient coupées et les liaisons ferroviaires interrompues.

Trois autres personnes ont péri dans des pluies torrentielles dans l'État du Bengale occidental, également dans l'est de l'Inde, a ajouté PTI.

Une trentaine d'équipes de secours, déjà mobilisées lors du passage du cyclone, ont été déployées dans la zone inondée pour apporter une aide aux sinistrés, a déclaré à l'AFP  Tripti Parule, porte-parole de l'Agence de gestion des catastrophes naturelles.

Les autorités ont déjà eu à gérer ce type de situation au moment du cyclone Phailin qui, avec des pluies diluviennes et des vents atteignant les 200 km/h, avait fait 22 morts et provoqué d'importants dégâts, a-t-elle fait remarquer la porte-parole. «Provisions d'aliments secs, eau, médicaments ... tout cela est pris en charge par les Etats», a-t-elle dit.

Les inondations devraient diminuer dans 48 heures, a-t-elle souligné.

Le cyclone avait déraciné des arbres, retourné des poids-lourds, anéanti les lignes électriques et submergé de vastes surfaces de terres agricoles.