Des milliers de personnes se sont retrouvées vendredi sur les plages des rives de l'Océan indien, de l'Indonésie à l'Inde en passant par la Thaïlande, priant et mettant des cierges à la mémoire des victimes du tsunami de 2004.

Le tsunami, déclenché par un puissant séisme au large des côtes d'Aceh, a fait 230 000 morts dans une dizaine de pays, dont plus de la moitié dans la seule Indonésie.Quatre ans après, cette cérémonie rassemblait les survivants, dont bon nombre n'ont toujours pas reconstruit leur vie.

«Quatre ans après, je ne peux pas oublier comme j'ai perdu ma femme et mon bébé», emportés par la vague, raconte Ibrahim Musa. «Je les ai cherchés en vain pendant trois ans. Maintenant je n'ai pas d'autre choix que d'accepter leur départ, c'est le destin».

Siti Hasnaini, 40 ans, a perdu sa fille dans le tsunami. Elle habite toujours, avec ses deux fils et son mari, dans un abri de fortune. Les maisons construites pour sa famille et près de 900 autres ayant tout perdu devraient être achevées d'ici février, selon le gouvernement.

Ce dernier dit avoir déjà dépensé 5,48 milliards d'euros, dont 70% financés par des dons de l'étranger, et plus de 124 000 maisons ont été construites.