L'Assemblée générale des Nations unies a confirmé vendredi par un vote la nomination de l'ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet à la tête du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

Michelle Bachelet, 66 ans, doit remplacer le 1er septembre à ce poste le Jordanien Zeid Ra'ad Al Hussein, critique acerbe du président américain Donald Trump.

La décision a été prise par consensus par l'Assemblée générale, qui est composée des 193 États membres de l'ONU.

Des applaudissements ont retenti quand le résultat a été officialisé par le président de l'Assemblée générale Miroslav Lajcák.

«Elle prend ce poste à une période ayant de graves conséquences sur les droits humains», a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à la presse quelques minutes après la confirmation de cette nomination, qui avait été annoncée mercredi.

En qualifiant le président américain de «dangereux», ou le premier ministre hongrois Viktor Orban de «raciste», Zeid Ra'ad Al Hussein a souvent provoqué la controverse, perdant ainsi le soutien de plusieurs pays influents.

Mme Bachelet, fille d'un général opposé au régime d'Augusto Pinochet, a été la première directrice d'ONU Femmes, l'agence des Nations unies promouvant l'égalité entre femmes et hommes, à sa création, en 2010.

La socialiste, pédiatre de formation, a été la première femme présidente du Chili, entre 2006 et 2010 et à nouveau de 2014 à 2018.