La torture de détenus au Mexique demeure un phénomène répandu et survient entre le moment de l'arrestation d'un suspect et sa comparution devant un juge, selon un responsable de l'Organisation des Nations unies.

Juan Mendez, rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, a affirmé que des signes de torture sont trouvés sur des gens arrêtés par divers représentants des forces de l'ordre, qu'ils proviennent des autorités militaires ou policières.

M. Mendez s'est exprimé vendredi, lors d'une conférence de presse, à l'issue d'une visite de deux semaines au Mexique où il a rencontré des responsables, des militants et des victimes de torture.

Selon M. Mendez, les méthodes qui seraient employées incluent des raclées à coups de poing, de pied et de bâton, l'asphyxie à l'aide de sacs de plastique et l'émission de décharges électriques dans les parties génitales.

M. Mendez a confié que les groupes de droits de la personne ont rapporté moins de cas de torture, mais selon lui, ça ne veut pas dire que le nombre d'incidents a diminué.