Vingt militaires ont été tués ces dernières 48 heures en Colombie dans deux attaques attribuées à la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), dans les provinces de Narino et d'Arauca, à quelques jours des élections régionales du 30 octobre, a indiqué l'armée colombienne.

Samedi, dix militaires, dont un officier et un sous-officier, ont été tués et quatre blessés, dans une attaque des Farc près de la municipalité de Tame (province d'Arauca, frontalière vénézuélienne), a indiqué un porte-parole de l'armée à l'AFP.

Vendredi, dix autres militaires avaient été tués et six autres blessés lors d'une première attaque, menée à l'aide d'engins explosifs artisanaux, près de la ville de Tumaco (province de Narino, frontière équatorienne), a indiqué devant la presse le général Alejandro Navas, commandant des forces armées.

Les militaires étaient déployés par mesure de précaution à la recherche de guérilleros avant les élections régionales du 30 octobre.

Ces attaques, les plus importantes perpétrées par les Farc en 2011, ont été condamnées par le président colombien Juan Manuel Santos et le général  Novas. Ils ont annoncé une intensification des mesures de sécurité avant les éléctions du 30 octobre.

La guérilla des Farc, fondée en 1967, compterait encore quelque 8000 combattants actifs, selon le ministère de la Défense. Ses attaques se sont intensifiées depuis plusieurs semaines, à l'approche des élections régionales et municipales du 30 octobre en Colombie.