Pour parler aux têtes d'affiche de On the Road (Sur la Route), adaptation cinématographique du célèbre roman de l'auteur américain né de parents québécois Jack Kerouac, le distributeur du film réclame aux journalistes jusqu'à 1500 euros (près de 1950 $). Pour s'entretenir avec les vedettes de l'équipe de Killing Them Softly (Cogan, la mort en douce) d'Andrew Dominik mettant en vedette Brad Pitt, la facture peut s'élever à 2500 euros (près de 3240 $) pour les travailleurs des médias. Avec plus de 3800 journalistes accrédités en 2011, l'omniprésence des reporters fait en sorte que l'immuable loi de l'offre et de la demande permet désormais aux grands studios de cinéma de monnayer les entrevues de leurs vedettes.

Cette pratique, décriée tout d'abord par un reporter de la revue canadienne MacLean's est rapidement dénoncée par plusieurs journaux au pays qui refusent tous d'obtempérer (le Toronto Star, le Globe and Mail et le National Post).

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