(Bruxelles) Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, en fonction depuis 2014, ne souhaite pas prolonger une nouvelle fois son mandat, au-delà du terme prévu d’octobre, a annoncé dimanche une porte-parole de l’Alliance atlantique.

En mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les dirigeants de l’Alliance avaient décidé de prolonger le mandat du responsable norvégien jusqu’au 30 septembre 2023.

Il était alors pressenti pour prendre la tête de la banque centrale de Norvège dans les mois suivants, mais il avait renoncé à ce poste.

Désormais « il n’a pas l’intention de demander une nouvelle prolongation de son mandat », a déclaré Oana Lungescu, porte-parole de l’OTAN.

« Le mandat du secrétaire général a été prolongé trois fois et il a servi pendant un total de presque neuf ans », a-t-elle relevé.

L’ex-premier ministre norvégien, qui aura 64 ans en mars, a pris la tête de l’Alliance atlantique en octobre 2014.

Premier chef de l’OTAN issu d’un pays frontalier de la Russie, son mandat a commencé sur fond de confrontations entre Moscou et Kyiv – déjà – quelques mois après l’annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée.

Avec la gestion de la crise afghane et celle des critiques américaines adressées à l’OTAN sous la présidence Trump (2017-2021), ses neuf années auront en grande partie été marquées par le conflit entre Russie et Ukraine aux portes de l’Europe.

Sous sa direction, l’OTAN a entamé une profonde mue pour s’adapter et répondre au défi russe.