(Paris) Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Omicron progresse dans le monde

Le variant Omicron est devenu largement majoritaire aux États-Unis, en représentant 73,2 % des nouvelles infections à la COVID-19 lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, selon des données des autorités sanitaires américaines.

La Colombie a détecté ses trois premiers cas du variant Omicron chez deux voyageurs en provenance des États-Unis et un en provenance d’Espagne, selon le ministère de la Santé.

Le Panama a annoncé avoir enregistré un premier cas du variant Omicron, un homme de 50 ans qui avait récemment voyagé en Afrique du Sud.  

Pas de confinement aux États-Unis

L’administration Biden n’envisage pas de « confiner » les États-Unis face à une potentielle nouvelle vague hivernale de COVID-19, a déclaré lundi la porte-parole de l’exécutif Jen Psaki.  

Le président doit s’adresser aux Américains mardi au sujet du variant Omicron, désormais majoritaire aux États-Unis.

Nouvel An annulé à Londres

Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a annoncé lundi soir l’annulation des festivités prévues dans la capitale britannique pour le Nouvel An, face à l’augmentation drastique des cas du très contagieux variant Omicron.

Novavax : feu vert européen

L’Union européenne a autorisé lundi l’utilisation du vaccin contre la COVID-19 de la firme américaine Novavax, dont la technologie plus classique pourrait réduire le scepticisme parmi les non-vaccinés.

Nuvaxovid est un vaccin dit « sous-unitaire », à base de protéines qui déclenchent une réponse immunitaire, sans virus. Il devient le cinquième sérum approuvé par la Commission européenne, qui a suivi l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA).  

Brésil : 4e dose de vaccin pour les immunodéprimés

Les personnes présentant un déficit immunitaire au Brésil pourront recevoir une quatrième dose de vaccin anti-COVID-19, quatre mois après la troisième, a annoncé lundi le ministère de la Santé.

La vaccination au Brésil s’est accélérée ces derniers mois malgré les attaques régulières du président Jair Bolsonaro contre les vaccins.  

Allemagne : vers des fêtes a minima

L’Allemagne s’apprête à durcir ses restrictions sanitaires autour du Nouvel An pour se protéger contre le variant Omicron, en fermant toutes les discothèques et réduisant les contacts entre particuliers, y compris les vaccinés, selon un projet consulté lundi par l’AFP.

Hausse des contaminations en Argentine

Les cas de COVID-19 en Argentine ont fortement augmenté ces dernières semaines – notamment à cause du variant Omicron –, avec plus de 5000 nouveaux cas par jour récemment, soit en moyenne quatre à cinq fois plus qu’il y a un mois, selon un bilan établi lundi par le ministère de la Santé.  

France : la vaccination des enfants imminente

Après le Comité d’éthique vendredi, la Haute autorité française de santé s’est à son tour prononcée lundi en faveur de la vaccination contre la COVID-19 des enfants de cinq à 11 ans, mais ne souhaite toutefois pas la rendre « obligatoire ».

L’OMS veut mettre fin à la pandémie en 2022

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lancé un appel lundi à ce que 2022 soit l’année « où nous mettrons fin à la pandémie », appelant à lutter contre l’iniquité vaccinale et invitant à la prudence pendant les fêtes.

Plus de 5,35 millions de morts

La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi.

En valeur absolue, les pays qui ont enregistré le plus de morts depuis janvier 2020 sont les États-Unis avec 807 924 décès, le Brésil (617 873), l’Inde (477 554) et la Russie (298 222). Rapporté à la population, les pays où l’épidémie a fait le plus de ravages sont le Pérou, la Bulgarie, la Bosnie et la Hongrie.  

La région Europe est celle qui enregistre actuellement le plus de morts (57 % du total), suivie de la zone USA/Canada (19 %).

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée à la COVID-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.