La campagne présidentielle de Rick Perry a perdu un peu d'altitude à la suite des deux premiers débats télévisés auxquels il a participé. Même si ses réponses ont plu aux républicains les plus conservateurs, le gouverneur du Texas a paru trop cowboy ou mal préparé aux yeux de plusieurs dirigeants et sympathisants du GOP.

D'où l'intérêt de l'affrontement entre les aspirants républicains à la Maison-Blanche qui sera diffusé ce soir à partir de 21h sur Fox News et Google. Perry aura sans doute à répondre de nouveau à des questions sur le régime public de retraite (qu'il qualifie de schéma de Ponzi) et son décret (jamais mis en vigueur) imposant la vaccination des jeunes filles contre le virus sexuellement transmissible du papillome humain (VPH), vecteur de cancer.

Son plus proche rival, Mitt Romney, tentera de convaincre les républicains que Perry ne peut remporter une élection à la présidence en raison de ses positions qu'il juge inacceptable sur le régime public de retraite et plusieurs autres questions. L'ancien gouverneur du Massachusetts a d'ailleurs évoqué cet argument lors d'une interview publiée aujourd'hui dans le USA Today.

Perry a quant à lui traité indirectement Romney d'«Obama Lite» dans une interview publiée par le Wall Street Journal.

En attendant le débat, qui a lieu en Floride, un groupe progressiste a commencé à diffuser dans cet État une pub rappelant ce moment de l'affrontement télévisé de la semaine dernière entre les candidats républicains où des «Yeah!» ont fusé de l'auditoire lorsque l'animateur Wolf Blitzer a demandé si la société devait laisser mourir un jeune patient non assuré :