John McCain a prouvé en 2008 qu'un candidat à l'investiture républicaine pour la présidence pouvait triompher sans l'appui de Rush Limbaugh, figure influente auprès des conservateurs américains. Or, il semble que Mitt Romney devra répéter le même exploit en 2012, à en juger par ce que l'animateur de radio a déclaré hier dans le cadre  de son émission. Je cite El Rushbo :

«Romney n'est pas un conservateur. Il ne l'est pas, les amis. Vous pouvez m'obstiner là-dessus toute la journée, mais il ne l'est pas... Cela n'a rien de personnel, surtout pas avec ce à quoi le pays doit faire face. Je l'aime beaucoup. J'ai passé un peu de temps avec lui. C'est un type bien, un vrai gentleman. Mais il n'est pas un conservateur.»

Limbaugh n'est évidemment pas le seul républicain à penser ainsi, ce qui explique pourquoi les appuis à l'ancien gouverneur du Massachusetts semblent plafonner, et pourquoi plusieurs électeurs du GOP passent d'un sauveur à l'autre, et je nomme Donald Trump, Michele Bachmann, Rick Perry, Herman Cain...