Eric Fehrnstrom, un des plus importants conseillers de Mitt Romney, a coupé l'herbe sous le pied à de nombreux conservateurs ce matin sur MSNBC en affirmant que la réforme de la santé de Barack Obama n'imposait pas une «taxe» à ceux qui refusent de souscrire à une assurance maladie mais une «pénalité».

Le position du camp Romney illustre la position délicate dans laquelle se retrouve l'ancien gouverneur du Massachusetts, dont la réforme du système de santé de son État a servi de modèle à celle du président. Plusieurs conservateurs aimeraient pouvoir accuser le président Obama d'avoir rompu sa promesse de ne pas augmenter les impôts des personnes gagnant moins de 250 000$ par année.

Au Massachusetts, seulement 1% des citoyens non assurés ont préféré verser la «pénalité» plutôt que de contracter une assurance maladie dont le coût était subventionné pour les personnes à faibles ou à modestes revenus.

Notons que Romney a qualifié à l'époque ces citoyens récalcitrants de free-riders, ou parasites.