J'espère que je n'ai oublié aucun zéro dans le titre qui coiffe ce billet : la dette nationale des États-Unis a franchi aujourd'hui le seuil symbolique des 16 000 milliards de dollars, un précédent que les républicains n'ont pas laissé passer sous silence.

«C'est un autre triste rappel de la promesse rompue de Barack Obama de réduire le déficit par deux», a déclaré le président de la Chambre des représentants John Boehner.

La dette américaine a augmenté de 5 400 milliards de dollars depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche.

Les démocrates rappellent que les États-Unis connaissaient des surplus budgétaires avant que George W. Bush n'accorde des baisses d'impôts massives, ne déclenche deux guerres à crédit et ne créé un programme pour couvrir les médicaments des personnes âgées dont il a laissé à son successeur le soin d'assumer le coût astronomique.