Au moment d'écrire ces lignes, Politico consacre la principale manchette de son site internet à ce que le journal appelle la «fièvre Clinton», une condition affectant tous ceux et celles dont la pensée est obnubilée par les ambitions présidentielles (réelles ou imaginées) de Hillary Clinton.

Cette fièvre a monté de plusieurs degrés cette semaine en raison de la présence de l'ex-secrétaire d'État à Washington, où elle participé (avec Joe Biden, son adversaire potentiel en 2016) à une cérémonie au Kennedy Center, et du lancement d'un Super PAC dont le nom dit tout - Ready For Hillary PAC - et auquel l'ancien stratège de Bill Clinton, James Carville, a apporté son soutien.

L'article de Politico se veut un guide pour aider les lecteurs à reconnaître si Hillary Clinton a vraiment l'intention de briguer la présidence en 2016. Par exemple, si elle acceptait une position au sein du conseil de Walmart, cela signifierait qu'elle a renoncé à la Maison-Blanche, la chaîne de magasins étant impopulaire auprès des militants démocrates.

En revanche, le projet de Clinton de faire paraître en 2014 un livre sur sa vision du monde peut être interprété comme une bonne façon de se positionner en vue de l'élection présidentielle de 2016.