«Nos pensées et nos prières accompagnent la femme de Harold, Erica, ses enfants et petits-enfants, et tous ceux qui l'ont aimé, qui ont cité son travail avec abandon, et qui espèrent qu'il a trouvé la conscience totale», a déclaré aujourd'hui Barack Obama dans un communiqué diffusé au lendemain de la mort de l'acteur, scénariste et/ou réalisateur de plusieurs comédies classiques du cinéma américain, dont Animal House, Caddyshack, Ghostbusters and Groundhog Day.

Conscience totale? Obama serait-il devenu un disciple du Nouvel-Âge? Pas vraiment. Dans son communiqué, le président américain n'a pas seulement rendu hommage à un grand cinéaste («Quand nous regardions ses films... non seulement nous riions à nous en faire mal, mais nous remettions en question l'autorité, nous nous identifiions aux exclus. Et à travers tout ça, nous ne perdions jamais notre foi dans les fins heureuses», a-t-il dit).

Il a également fait allusion à une célèbre réplique de Bill Murray, le caddie illuminé de Caddyshack, qui raconte avoir suivi le dalaï-lama sur les verts et avoir reçu de lui, au lieu du pourboire habituel, la promesse de la «conscience totale» sur son lit de mort. Voici la scène en question :