«Le rêve américain est mort, mais si je gagne, je le ramènerai encore plus gros et plus fort qu'il ne l'a jamais été», a déclaré Donald Trump ce matin en annonçant sa candidature à la présidence des États-Unis dans la tour qui porte son nom à Manhattan.

Vous avez bien lu. Mais si vous doutez que le promoteur immobilier se soit véritablement lancé dans la course, vous pouvez consulter la vidéo qui coiffe ce billet.

Vous y trouverez plusieurs perles. Donald Trum, star de la téléréalité à ses heures, n'a pas seulement promis d'être «le plus grand président en matière de créations d'emplois que Dieu ait jamais créé» mais également de construire «un grand mur le long de notre frontière sud» et d'exiger que «le Mexique paie pour ce mur».

Il s'est également vanté de valoir 8,7 milliards de dollars, une fortune qui lui permettra, a-t-il dit, de préserver son indépendance en tant que candidat. «J'utilise mon propre argent. Je n'utilise pas de lobbyistes. Je n'utilise pas de donateurs. Je m'en fous. Je suis vraiment riche.»

Après les candidatures des Ben Carson, Mike Huckabee, Ted Cruz et autres aspirants plus ou moins sérieux, certains observateurs ont qualifié de «clownesque» la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2016.

L'entrée en lice de Donald Trump confirme la chose.