Au moins deux, selon Ben Carson, qui a avancé ce nombre ce matin pour justifier son appui à Donald Trump, qui l'a déjà comparé à un agresseur d'enfants.

«Il y a deux différents Donald Trump», a-t-il dit lors d'une conférence de presse en Floride. «Il y a celui que vous voyez sur scène et celui qui qui est très cérébral, qui s'assoit et réfléchit aux choses avec une grande attention. Vous pouvez avoir une très bonne conversation avec lui, et c'est le Donald Trump que vous allez voir de plus en plus.»

Trump a abondé dans le même sens lors de la même conférence.

«Je pense qu'il y a deux Donald Trump», a-t-il déclaré. «Il y a la version publique, et les gens la voient, et je ne sais pas ce qu'ils voient exactement, mais cela semble avoir fonctionné dans ma vie, mais c'est probablement différent que le Donald Trump privé... Je suis quelqu'un qui est un penseur. Je suis un grand penseur, et j'ai mes idées et elles sont fortes et, règle générale, elles ont fonctionné.»

Or, dix minutes plus tard, sentant qu'il était peut-être en train de se piéger, Trump est revenu sur sa déclaration : «Je ne pense pas qu'il y a deux Donald Trump. Il y a un Donald Trump.»

Et ce Donald Trump a continué à défendre la violence de certains de ses partisans, l'attribuant à la violence supposée de protestataires présents lors de ses rassemblements. «C'était très, très approprié», a-il dit en faisant allusion à l'agression d'un de ses supporteurs blancs contre un manifestant noir lors d'un rassemblement en Caroline-du-Nord mercredi soir.