Les États-Unis ont dénoncé lundi le «mépris» de l'Iran envers sa propre constitution, estimant que la nouvelle répression d'une manifestation pacifique contrevenait à la loi iranienne.

«Le harcèlement permanent, la détention arbitraire et la condamnation de personnes ayant participé aux manifestations pacifiques» démontre «un mépris pour les droits consacrés par la constitution iranienne», a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Ian Kelly.

Les manifestants «doivent savoir que leurs voix sont entendues», a-t-il ajouté.

L'opposition au président iranien Mahmoud Ahmadinejad est à nouveau descendue dans la rue lundi, bravant l'interdiction de manifester malgré un très important dispositif policier qui a utilisé des gaz lacrymogènes contre les rassemblements et procédé à des arrestations.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés dans plusieurs universités de Téhéran, mais également à l'extérieur des campus où toute manifestation avait été interdite par les autorités à l'occasion de la «journée nationale des étudiants».