Les membres du groupe des six grandes puissances qui négocient sur le dossier nucléaire iranien se sont entretenus lundi sur la nécessité de parler d'une même voix et de maintenir la pression sur Téhéran, a indiqué le département d'État américain.

Les représentants du «groupe des six» (Chine, Russie, États-Unis, France, Royaume-Uni et Allemagne) ont discuté par téléphone «de la nécessité d'une approche unie dans le dossier du nucléaire iranien», a dit le porte-parole du département d'État Ian Kelly.

Un peu plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki avait annoncé que Téhéran donnerait prochainement sa réponse à la proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'envoyer en Russie l'uranium iranien enrichi à moins de 5% pour le faire enrichir à 19,75%.

On ignore quand l'Iran fera part de sa réponse, et Moscou a appelé la communauté internationale à un «maximum de patience».

M. Kelly a également indiqué que Javier Solana, le diplomate en chef de l'Union européenne, était en train d'essayer de mettre sur pied une nouvelle réunion entre l'Iran et les représentants du «groupe des six» après celle de Genève qui avait eu lieu le 1er octobre.

«Tout dépend des négociations entre M. Solana et les autorités iraniennes, mais aucune réunion de suivi n'est encore prévue», a dit Ian Kelly.