La présence de glace dans le carburant est probablement ce qui a provoqué l'atterrissage en catastrophe d'un Boeing 777 à Londres en janvier dernier, ont annoncé jeudi à Londres des enquêteurs britanniques.

Selon l'Air Accident Investigation Branch» (AAIB), le problème est sans précédent sur un avion moderne de grande taille, et les autorités européennes doivent enquêter sur ce qui doit être fait pour empêcher que cela se répète.

D'après les enquêteurs, l'eau, qui est normalement présente dans le carburant de l'appareil, pourrait avoir gelée en raison d'un temps anormalement froid lors d'un vol reliant Pékin à Londres le 17 janvier dernier. Dix-neuf personnes, sur 152 passagers et membres d'équipage, avaient été légèrement blessées lors de cet atterrissage d'urgence.

Dans un premier temps, les enquêteurs avaient affirmé qu'une défaillance des moteurs était à l'origine de l'atterrissage en catastrophe du Boeing de British Airways à l'aéroport international de Londres-Heathrow.

Trois kilomètres avant la piste, le copilote de l'appareil en provenance de Pékin avait actionné la manette des gaz pour accroître la poussée des deux réacteurs. Les moteurs n'avaient pas répondu. La vitesse de l'avion, en perte de puissance, avait diminué et l'appareil s'était enfoncé, touchant le sol avant d'atteindre la piste.

Sous le choc, le train d'atterrissage avait été arraché et l'avion avait poursuivi sa course sur le ventre avant de s'immobiliser.