Les responsables de l'Union européenne essaient de s'entendre sur une réduction des émissions polluantes des voitures afin de combattre les changements climatiques.

L'industrie automobile prévient toutefois que des normes plus strictes pourraient nuire aux travailleurs et aux consommateurs.

Les ministères européens de l'Environnement se sont entendus tard mardi sur une réduction moyenne des émissions de dioxyde de carbone de 35 % à compter de 2021. Les législateurs tentent maintenant d'en venir à un accord final.

Certains responsables se disent néanmoins déçus de la cible de 35 %, dans la foulée de la publication d'un rapport alarmant des Nations unies sur les conséquences imminentes du réchauffement climatique.

L'association automobile européenne a dit être d'accord avec une réduction des émissions de dioxyde de carbone, mais prévient que la réduction proposée risque de nuire à la compétitivité des constructeurs européens, puisque leurs rivaux ne seront pas soumis aux mêmes normes ailleurs dans le monde.

Les véhicules électriques n'ont représenté que 0,6 % de toutes les ventes automobiles sur le territoire de l'UE l'an dernier. En revanche, les ventes de VUS ne cessent de prendre de l'ampleur.

Les émissions moyennes de dioxyde de carbone sont passées de 118,1 grammes par kilomètre en 2016 à 118,5 grammes l'an dernier. Les constructeurs automobiles veulent abaisser ce chiffre à 95 grammes d'ici 2021.