Les taux de mercure mesurés dans des poissons pêchés dans les plans d'eau situés près des gisements de sables bitumineux de l'Alberta ne seraient pas en hausse, conclut une étude récente.

L'étude, menée par deux scientifiques d'Environnement Canada, a analysé des décennies de données de différentes sources. Cette analyse révèle non seulement que les taux du métal toxique sont stables, mais qu'ils seraient peut-être même en déclin dans les lacs situés près des sites d'exploitation de sables bitumineux.

Le rapport prévient toutefois qu'il serait hasardeux de tirer une conclusion définitive sur l'évolution de l'environnement dans la région, compte tenu de la surveillance écologique irrégulière et inégale qui y a été faite.

Une surveillance améliorée permettrait de déterminer une fois pour toutes ce qui se produit dans la région des sables bitumineux, plaide-t-on dans le rapport.

Les gouvernements fédéral et provincial tentent tous deux d'instaurer de meilleures pratiques pour l'évaluation des impacts écologiques découlant de l'exploitation des sables bitumineux.

Une étude publiée en 2009 laissait croire que les taux de mercure avaient bondi de plus de 25 % entre 1975 et 2005.