Une Canadienne accusée d'avoir participé à des attaques écoterroristes aux États-Unis a plaidé coupable, jeudi, à des accusations d'incendie criminel et de complot devant un tribunal américain.

Rebecca Rubin a été en fuite pendant sept ans, jusqu'à l'année dernière, quand elle s'est rendue au FBI pour son rôle dans le Front de libération de la Terre et le Front de libération des animaux. Elle est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison.

Selon l'avocat de la défense, Richard Troberman, Rebecca Rubin a d'abord tenté de se rendre en 2009, mais les autorités de la Californie avaient réclamé une peine qu'elle jugeait trop sévère.

Elle s'est rendue en novembre 2012 à la frontière entre le Canada et l'État de Washington. À ce moment, son avocat avait affirmé qu'elle voulait mettre cette affaire derrière elle.

Les enquêteurs blâment les deux organisations pour 20 incendies survenus dans l'ouest des États-Unis de 1996 à 2001, qui ont causé des dommages évalués à 40 millions $.

Les militants ont notamment incendié une station de ski au Colorado, des enclos pour chevaux sauvages en Oregon et dans le nord de la Californie, ainsi que des usines de bois de sciage et des bureaux de l'agence forestière en Oregon.

L'acte d'accusation fédéral affirme que Rebecca Rubin était membre de cellules du Front de libération de la Terre. Plus spécifiquement, elle était accusée d'avoir contribué à mettre le feu aux bâtiments de la station de ski de Vail afin d'empêcher son expansion dans l'habitat naturel du lynx du Canada, et aux bureaux fédéraux qui gèrent les enclos de chevaux sauvages rassemblés sur les pâturages fédéraux dans le nord de l'Oregon et le nord de la Californie.

Elle était aussi accusée d'avoir incendié une usine de bois de sciage à Medford, en Oregon.