Comme le rappelle l'OPC, une défectuosité qui découle de l'usure normale, compte tenu de l'âge et du kilométrage du véhicule, fait partie des risques que l'acheteur doit assumer.

Comme le rappelle l'OPC, une défectuosité qui découle de l'usure normale, compte tenu de l'âge et du kilométrage du véhicule, fait partie des risques que l'acheteur doit assumer.

Par contre, si un problème sérieux n'est pas révélé par le vendeur, ou si un vice caché est découvert, l'acheteur peut demander un dédommagement ou exercer un recours en vertu du Code civil.

Le vendeur peut se prémunir partiellement contre ce risque en faisant inscrire au contrat la mention «vendu sans garantie légale».

Évidemment, l'acheteur sera peu enclin à se priver de ses droits, sauf dans certaines circonstances particulières, comme lorsque le véhicule est en mauvais état et que l'achat se fait en toute connaissance de cause. Dans tous les cas, la meilleure garantie du vendeur est d'être parfaitement honnête et de dévoiler tout ce qu'il connaît de son véhicule.

«Si mon auto est en bon état compte tenu de son âge, qu'elle n'a pas eu d'accident, c'est un risque tout à fait acceptable», soutient l'avocat Jacques Castonguay, spécialisé en droit de la consommation.