La Torontoise Vicki Gray, ancienne pilote de course, a eu l'idée d'organiser l'événement, inspiré de la journée Au boulot à moto qui se tiendra cette année le 18 juillet. «C'est une façon de démythifier la moto aux yeux des femmes et de la population en général, explique-t-elle. On veut aussi donner à la moto une image moins masculine. On veut dire aux femmes qu'elles ne sont pas obligées de se faire tatouer pour faire de la moto!»

La Torontoise Vicki Gray, ancienne pilote de course, a eu l'idée d'organiser l'événement, inspiré de la journée Au boulot à moto qui se tiendra cette année le 18 juillet. «C'est une façon de démythifier la moto aux yeux des femmes et de la population en général, explique-t-elle. On veut aussi donner à la moto une image moins masculine. On veut dire aux femmes qu'elles ne sont pas obligées de se faire tatouer pour faire de la moto!»

Mme Gray, qui a mis sur pied le site internet Motoress.com, propose une approche très féminine de la moto, à des lieues des clichés macho projetant souvent l'image d'une femme bardée de cuir et à demi nue. «C'est une image qui fait peur aux filles et la Journée nationale du motocyclisme féminin veut montrer qu'il existe un autre genre de motocyclisme au féminin», poursuit M me Gray.

Au Québec, l'Association des femmes motocyclistes s'est volontairement proposée pour jouer le rôle d'ambassadrice de l'événement. «Ça va piquer la curiosité des femmes et aider à combattre les préjugés toujours associés à la moto», soutient la présidente de l'Association, Hélène Boyer.

Certains concessionnaires vont d'ailleurs profiter de l'occasion pour accueillir les femmes et leur proposer des cadeaux et des rabais sur les motos et l'équipement.

Mme Gray, qui avoue être surprise par l'engouement suscité, veut faire de la Journée nationale du motocyclisme féminin un événement annuel qui se déroulerait tous les premiers vendredi de mai. Elle songe aussi à étendre la formule aux États-Unis, à l'Europe et, pourquoi pas, au reste de la planète.