Le grand utilitaire sport Sequoia de Toyota est, comme vous vous en doutez, basé sur le pick-up pleine grandeur Tundra du même constructeur.

Lorsque le véhicule est apparu en 2001, il a fait bonne impression. Mais pas plus. Sa ligne très discrète n'a pas réussi à distraire les acheteurs des traditionnels VUS américains qui, eux, se sont bien vendus.

 

Mais voilà que les récents évènements ont ralenti les ventes de gros VUS. Tandis que Chevrolet nous présentait un tout nouveau Tahoe modernisé, en plus de son jumeau GMC Yukon, et que Ford redessinait son Expedition en lui ajoutant une version allongée MAX, Toyota, comme Nissan avec son Armada, ne bougeait presque pas. Malgré toutes ses belles qualités, le beau Sequoia montre des signes de vieillesse évidents. Peut-on espérer une nouvelle version basée sur le nouveau pick-up Tundra au cours des mois qui viennent? Ce qui manque à l'actuelle Sequoia, c'est une version allongée et fort possiblement une suspension arrière indépendante.

 

Actuellement, ce grand utilitaire repose sur châssis rigide et il est mû par le traditionnel V8 de 4,7 litres de 282 chevaux, puissant, mais peu économique, combiné à une boîte automatique à cinq rapports. Le véhicule affiche une capacité de remorquage de 6500 livres et peut asseoir jusqu'à huit passagers. Curieusement, Toyota a également un autre grand utilitaire aux États-Unis, le vénérable Land Cruiser sur lequel est basé le Lexus LX 470. Si le Land Cruiser n'est pas disponible chez nous, le LX 470 l'est. Ce qui nous amène à penser que Toyota ferait mieux de concentrer ses efforts sur un seul véhicule, qui pourrait remplacer à la fois le Sequoia et le Land Cruiser.

 

Sur la route, l'actuel Sequoia est à la fois doux, confortable et puissant. Mais ne vous attendez pas à une consommation d'essence exemplaire. L'intérieur est bien aménagé, mais le tableau de bord tiré de celui du Tundra fait un peu nostalgique. Son design basé sur des niches en ovale ne correspond plus à une conception moderne. Un des plus grands défauts du Sequoia, c'est la difficulté d'y monter. Si ce n'est pas toujours facile dans les véhicules concurrents, c'est toujours plus laborieux avec le Sequoia.