Le X-Trail est arrivé au Canada en désespoir de cause parce que Nissan n'avait pas de véhicule prêt pour affronter les CR-V, Tucson, Escape ou Vue de ce monde. Comme il était déjà sur le marché en Europe, les ingénieurs l'ont adapté aux normes canadiennes en attendant de présenter son successeur. Il est arrivé et il s'appellera le Rogue.

Il rassemble plusieurs éléments esthétiques du Murano et ne peut renier son appartenance au groupe du constructeur japonais. Ses rondeurs lui confèrent un charme indéniable. S'il rencontre le même engouement que son grand frère, nous en apercevrons sur la route de façon régulière.

Rien à voir avec son prédécesseur Si le X-Trail avait des lignes coupées au couteau, le Rogue, lui, propose des courbes, que des courbes. Il s'inscrit dans la tendance du département design de Nissan, comme l'Altima, et aura d'ailleurs un cousin chez Infiniti, le EX35. Dans la langue de Don Cherry, un Rogue est un animal solitaire ou séparé de la meute. C'est sans doute ce à quoi ont pensé les concepteurs du modèle en parlant d'indépendance. Le Rogue est attrayant autant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Là aussi, l'uniformité des formes est évidente, comme en témoigne le tableau de bord tout d'une pièce et monochrome. Ce moulage est nettement mieux que son prédécesseur et fait beaucoup moins bon marché. Terminée aussi, l'instrumentation regroupée au centre. Les équipements de série sont nombreux, tout comme ceux qui sont offerts en option.

Intégralement économique Une seule motorisation est proposée, soit un quatre cylindres de 2,5 litres, qui est assorti d'une boîte CVT, bien sûr. La version de base est livrable en mode traction, mais une version plus étoffée est proposée avec transmission intégrale. Dans les deux cas, le contrôle de stabilité et l'antipatinage sont de série. Malheureusement, au moment d'écrire ces lignes, nous n'avions pas eu la chance de le conduire, mais à la lumière des informations reçues, sa carrière semble prometteuse. Pour l'instant, il a beau genre, ce Rogue.