La A3 était seule dans son segment, mais l’arrivée de la Volvo C30 et bientôt de la BMW série 1 sonnent la fin la période. La A3 aura entre-temps permis à Audi d’augmenter le nombre de ses adeptes.

La petite Audi a tout ce qu’il faut pour satisfaire ceux qui recherchent les qualités propres aux véhicules de la marque, et ce, en prime, à prix raisonnable. Sa silhouette trapue la distingue à peine de sa grande sœur, la A4. Leurs ressemblances en font presque des jumelles, seule la taille diffère.

Où est la version trois portes? La A3 n’est offerte, encore cette année, qu’en version cinq portes alors que la version trois portes roule sur le continent européen. Vivement l’arrivée de cette configuration chez nous. La cinq portes est tout de même fort charmante. Ses lignes reflètent la solidité reconnue de son châssis. Elle assume bien cette immense grille qui équipe tous les produits du constructeur, tout en empruntant la partie arrière des modèles Avant de la A4 et de la A6.

Pas d’extravagance L’austérité reste de mise dans l’habitacle. Un peu d’aluminium, très peu et beaucoup de noir. S’il faut en croire les concepteurs, le tableau de bord n’est qu’un instrument de travail, sans plus. Pour ce qui est de l’espace offert, il vous faudra faire quelques compromis si vous êtes plus de deux personnes. Le coffre est petit, mais le gabarit de la voiture ne peut offrir plus.

Vous avez le choix entre le moteur deux litres turbocompressé avec le mode traction et le moteur V6 de 3,2 litres avec le mode rouage intégral. Mais il nous semble que la version traction-moteur deux litres est la mieux adaptée. La voiture est plus légère et aussi attrayante à conduire que celle munie du V6. La A3 offre la même conduite dynamique que les autres produits de la gamme. Il ne manque que la version S.