Les Olmèques à Pointe-à-Callière

Voici une exposition à ne pas manquer cet été. Lancée au mois d’avril dernier, elle s’intéresse aux Olmèques, qui ont vécu pendant plus de 2000 ans sur la côte du golfe du Mexique. Ce peuple précolombien a précédé toutes les civilisations mésoaméricaines que l’on connaît (Toltèques, Mayas, Aztèques), ce qui rend encore plus précieux les quelque 300 objets, sculptures de pierre, stèles ou figurines de jade qui y sont exposés. Jusqu’au 15 septembre.

Jean Siag, La Presse

Consultez le site du musée Pointe-à-Callière

Le Dômesicle jusqu’en juillet

PHOTO FOURNIE PAR LA SAT

Les soirées du Dômesicle arriment musique électronique et créations visuelles dans le dôme de la SAT.

La Société des arts technologiques (SAT) organise ses soirées immersives Dômesicle – vous l’aurez compris, dans son dôme nouvellement rénové – à partir du 24 mai, avec la DJ australienne Roza Terenzi, en tandem avec les artistes visuels Pretty Privilege et mayalabae du collectif microrave. Les soirées Dômesicle se poursuivent jusqu’à la fin juillet, jusqu’à 4 h du matin. La SAT a notamment conclu un partenariat avec les Francos pour une soirée qui aura lieu le 21 juin avec les artistes français Dombrance et Dylan Dylan. Jusqu’au 26 juillet.

Jean Siag, La Presse

Consultez le site de la SAT

Prendre racine à la Fondation Phi

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE

Marigold Santos et Rajni Perera

Assurément l’une des expositions à voir cet été à Montréal, Efflorescence/The Way We Wake réunit deux artistes féministes qui explorent beaucoup les thèmes de la représentation (dans les mythologies, notamment) et des racines, surtout celles qui sont profondes. Les œuvres de Marigold Santos et de Rajni Perera sont éloquentes, explicites, mais laissent aussi toute la place à la personne qui les reçoit et les interprète selon ses propres origines. Magnifique. C’est le prétexte qu’il vous fallait pour vous rendre à la Fondation PHI, dans le Vieux-Montréal – où toutes les expositions sont présentées sans frais d’entrée.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Consultez la page de l’exposition

La mode au musée McCord Stewart

  • Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

  • Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

  • Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

  • Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Exposition de photographies de mode Norman Parkinson au musée McCord Stewart

1/4
  •  
  •  
  •  
  •  

Le musée d’histoire de la rue Sherbrooke Ouest élargit inévitablement son public lorsqu’il présente des expositions de costumes et de mode, ce qu’il fait régulièrement. Cette fois, c’est le travail du photographe britannique Norman Parkinson qui est mis en lumière, par ses portraits réalisés des années 1930 aux années 1980. ll a photographié les grands (Audrey Hepburn, David Bowie, Jane Birkin…) sous un angle différent, moins coincé que ce qui se faisait en photographie de mode à l’époque. L’exposition regroupe photos et couvertures de magazine. Simultanément, le musée présente Portrais et mode – Photographes du Québec au-delà des frontières.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Consultez le site du musée McCord

Les (beaux) risques des maisons de la culture

PHOTO FOURNIE PAR WECAN

L’exposition Braille, L’art au-delà du visuel, réalisée par l’organisation WECAN

Braille, L’art au-delà du visuel réunit des artistes non-voyants et des artistes afrodescendants pour une création commune où l’on intègre le braille et d’autres éléments tactiles. Ce qui produit une exposition inclusive, très prometteuse, qui sera présentée cet été à la maison de la culture Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Que vous restiez en ville ou que vous visitiez Montréal, il y a une tonne d’activités et d’expositions dans les maisons de la culture (hors Montréal aussi !) offertes pour tous. C’est la plus belle façon d’avoir accès à l’art, de prendre des risques en allant vers des artistes que l’on ne connaît pas, qui nous mènent parfois loin de nos repères.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Consultez le calendrier des expositions dans les maisons de la culture

Le Musée des beaux-arts de Montréal, toujours…

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Wanda Koop

L’exposition de l’été sur l’art flamand commence début juin, mais nous vous conseillons de ne pas aller au Musée des beaux-arts que pour voir Rubens et partir en vitesse après un passage à la boutique. Non, non, non. Il y a plus : trois expositions super intéressantes sont encore à l’affiche. D’abord Pop la vie !, une parfaite et joyeuse introduction au pop art du Québec et du monde. Ensuite, la Canadienne Wanda Koop, qui s’intéresse avec grâce à la Lune et à l’Ukraine, notamment. Et les estampes du maître Hiroshige. Il faut impérativement prendre le temps d’aller les voir.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Consultez le site du Musée des beaux-arts de Montréal

Les femmes à l’honneur et des Dieux, et des Monstres au MAC

PHOTO FOURNIE PAR LE MAC

des Dieux, et des Monstres, de l’artiste montréalaise Mara Eagle

Jusqu’au 18 août, les visiteurs sont conviés à repenser leur rapport à la nature par l’entremise de l’exposition collective femmes volcans forêts torrents qui présente le travail de neuf artistes femmes de générations et d’origines différentes vivant au Québec. Les installations de ces grandes ambassadrices des arts visuels invitent à être à l’écoute des éléments du vivant, des écosystèmes et des territoires, et ce, d’une manière non dominante. Et le public ne voudra pas manquer l’œuvre murale des Dieux, et des Monstres, de l’artiste montréalaise Mara Eagle, située à l’entrée du MAC. Imposante par ses 29 mètres de longueur, cette fresque majestueuse aux couleurs vives emprunte à un univers fantastique, baroque et déjanté. Elle offre une immersion au cœur d’un récit allégorique qui met en scène un naufrage vécu par des personnages hybrides. Provoquant un sentiment d’une inquiétante étrangeté, ces mi-dieux, mi-humains sont issus de mondes imaginaires de la culture populaire et de la culture classique. Un bel ajout à l’espace extérieur commercial du musée.

Karine Bouchard, collaboration spéciale

Consultez le site du MAC