Tour d’horizon des expositions automnales dans les musées

Musée des beaux-arts du Canada

Si vous avez embrassé les multiples célébrations du 75anniversaire de la signature de Refus global, il est bien possible que vous fassiez une visite à Ottawa cet automne. Le Musée des beaux-arts y présente à partir du 27 octobre Riopelle, à la croisée des temps, une imposante rétrospective qui regroupe 130 œuvres et qui s’intéresse aux voyages de l’artiste, aux « grands espaces » et à son amour de la nature. Disons-le, dans une rentrée automnale assez tranquille en arts visuels, les attentes sont élevées pour cette vaste exposition qui raconte chronologiquement cinq décennies de création de Riopelle.

Stéphanie Bérubé, La Presse

L’exposition est présentée jusqu’en avril 2024.

Consultez le site du Musée des beaux-arts du Canada

Musée d’art de Joliette

PHOTO PAUL LITHERLAND, FOURNIE PAR LE MUSÉE D’ART DE JOLIETTE

Vers un parlement du vivant III, œuvre de Katherine Melançon

Thème récurent l’automne prochain, il sera aussi question des écologies à Joliette. L’exposition Biophilia regroupera le travail de six artistes dès le 30 septembre, dont celui de la Québécoise Katherine Melançon qui intègre du vivant dans ses pièces. Des fougères, dans le cas précis de son Vers un parlement du vivant III, qui se veut une réflexion sur le cycle de la vie présentée dans une saison où une partie de la nature se meurt.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Aussi à Joliette cet automne, l’artiste multidisciplinaire Julie Favreau, en solo, avec Les intuitions. Dans les deux cas, les expositions débutent le 30 septembre et se terminent en janvier 2024.

Consultez le site du Musée d’art de Joliette

Musée national des beaux-arts du Québec

PHOTO FOURNIE PAR LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DU QUÉBEC

Une œuvre de Celia Perrin Sidarous

L’art québécois va être mis en valeur cet automne à Québec avec la présentation du travail des cinq lauréates du Prix en art actuel du MNBAQ, soit María Ezcurra, Anahita Norouzi, Celia Perrin Sidarous, Eve Tagny et Sara A. Tremblay. Médias et styles variés ; du 26 octobre au 7 janvier 2024.

Un peu plus tard dans la saison, le musée du parc des Champs-de-Bataille va présenter Voir la nuit, un parcours qui, comme son nom le laisse deviner, va nous faire découvrir le musée sous un autre jour, et avec nos sens normalement moins sollicités au musée.

Stéphanie Bérubé, La Presse

Consultez le site du Musée national des beaux-arts du Québec

Musée d’art contemporain de Montréal

PHOTO FOURNIE PAR LE MAC

L’expo Velvet Terrorism : Pussy Riot’s Russia sera présentée cet automne.

Privé de sa vaste collection permanente – verrouillée – et de son siège social (le musée est fermé en raison de travaux d’agrandissement à venir), le MAC a eu la bonne idée de s’associer à d’autres lieux cette saison. On pourra ainsi voir une installation immersive de Cyprien Gaillard, Nightlife, à la Cinémathèque (du 7 septembre au 5 novembre) ou encore un projet vidéo de Jeremy Shaw à la Fonderie Darling (à partir du 12 décembre). Dans son local de la Place Ville Marie, le MAC a programmé Velvet Terrorism : Pussy Riot’s Russia, une expo qui documente les actions du groupe en Russie ainsi que les réactions de l’État. À partir du 25 octobre.

Jean Siag, La Presse

Consultez le site du MAC

Musée McCord Stewart

PHOTO FOURNIE PAR MCCORD STEWART

Miss Chemistry, 2022, de Séamus Gallagher

Mère Mémoire Cellophane est l’évènement de l’automne au McCord Stewart. Une exposition coproduite par MOMENTA Biennale de l’image, réalisée par Séamus Gallagher, qui s’est inspiré de la présentation de Miss Chemistry, en 1939, lors de l’Exposition universelle de New York. Un modèle féminin vivant avait alors servi au lancement du bas nylon. Par ailleurs, l’expo Montréal en devenir, qui réunit une centaine d’œuvres de James Duncan, se poursuit toute l’année, jusqu’au 21 avril prochain. On peut y voir les paysages urbains que le peintre montréalais a réalisés au XIXe siècle, rehaussés par des effets en 3D.

Jean Siag, La Presse

Consultez le site du musée McCord Stewart

Pointe-à-Callière

ILLUSTRATION MARIE-ÈVE TURGEON, FOURNIE PAR LE MUSÉE POINTE-À-CALLIÈRE

Trois mille ans sur le Nil réunit 300 objets de la collection du Museo Egizio de Turin, en Italie.

Cet automne, le musée Pointe-à-Callière poursuit ses expos temporaires. D’abord avec son expo sur l’Égypte, Trois mille ans sur le Nil, qui réunit 300 objets de la collection du Museo Egizio de Turin, en Italie. Jusqu’au 15 octobre. Puis avec son expo Coups de cœur ! Nos collections s’exposent, qui rassemble environ 400 objets du musée disposés dans une scénographie théâtrale. Meubles, vêtements, bijoux, jouets, outils, livres, etc. qui permettent de raconter l’histoire de Montréal et de ses habitants, dont l’Expo 67 et les Jeux olympiques de 1976. Jusqu’au 7 janvier prochain.

Jean Siag, La Presse

Consultez le site de Pointe-à-Callière