Rares sont ceux, même parmi les habitués des voyages en avion, qui connaissent vraiment tout du fonctionnement d’un aéroport, car certaines zones interdites au public fourmillent aussi d’activité. Le photographe Hugo-Sébastien Aubert a eu accès à certaines d’entre elles à l’aéroport Montréal-Trudeau. Regards sur le dégivrage, la gestion des bagages vers les États-Unis et la petite tour de contrôle.

La démarche

De passage à l’aéroport, Hugo-Sébastien Aubert est toujours fasciné par l’intensité de l’activité dans les zones publiques. « Je me suis demandé ce que les zones sécurisées pouvaient cacher », dit-il. Les responsables d’Aéroports de Montréal ont accepté de lui faire visiter certains endroits qu’on ne voit presque jamais, en plus de lui permettre d’observer de près les opérations de dégivrage.

  • En plein hiver, du givre se forme sur les avions, surtout la nuit. Une vingtaine de camions peuvent être déployés en tout temps à l’aéroport pendant la saison froide pour les dégivrer.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    En plein hiver, du givre se forme sur les avions, surtout la nuit. Une vingtaine de camions peuvent être déployés en tout temps à l’aéroport pendant la saison froide pour les dégivrer.

  • Chacun des camions transporte environ 2000 litres de liquide de dégivrage à base de propylèneglycol. Mélangé à 4000 litres d’eau, ce liquide est pulvérisé à une température qui varie entre 60 et 80 °C.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Chacun des camions transporte environ 2000 litres de liquide de dégivrage à base de propylèneglycol. Mélangé à 4000 litres d’eau, ce liquide est pulvérisé à une température qui varie entre 60 et 80 °C.

  • Si le givre est léger, comme au moment où cette photo a été prise, il faut de 500 à 600 litres de liquide pour dégivrer un appareil. S’il neige abondamment, il en faudra de 5000 à 7000 litres. Tout le liquide est récupéré, puis distillé de nouveau dans une usine située tout près.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Si le givre est léger, comme au moment où cette photo a été prise, il faut de 500 à 600 litres de liquide pour dégivrer un appareil. S’il neige abondamment, il en faudra de 5000 à 7000 litres. Tout le liquide est récupéré, puis distillé de nouveau dans une usine située tout près.

  • La douane américaine, présente à l’aéroport, a accès à tous les bagages enregistrés des voyageurs à des fins de vérification, grâce à un réseau de tapis roulants situé sous la zone réglementée. Un code unique associe chaque valise à son propriétaire.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    La douane américaine, présente à l’aéroport, a accès à tous les bagages enregistrés des voyageurs à des fins de vérification, grâce à un réseau de tapis roulants situé sous la zone réglementée. Un code unique associe chaque valise à son propriétaire.

  • Un système de chariots automatisés qui fonctionne grâce à des champs magnétiques déplace les bagages du comptoir d’enregistrement à la porte d’embarquement. Le déplacement s’effectue en moins de trois minutes.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Un système de chariots automatisés qui fonctionne grâce à des champs magnétiques déplace les bagages du comptoir d’enregistrement à la porte d’embarquement. Le déplacement s’effectue en moins de trois minutes.

  • Les bagages de cette zone d’attente appartiennent à des voyageurs qui ne se sont pas encore présentés à la douane. Les valises se rendront à l’avion seulement une fois que le passager aura franchi la douane américaine.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Les bagages de cette zone d’attente appartiennent à des voyageurs qui ne se sont pas encore présentés à la douane. Les valises se rendront à l’avion seulement une fois que le passager aura franchi la douane américaine.

  • Tout juste avant d’être chargés à bord des appareils, les bagages se retrouvent ici, au sous-sol de l’aéroport. 
Les chariots les transporteront ensuite jusqu’à la soute des avions.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Tout juste avant d’être chargés à bord des appareils, les bagages se retrouvent ici, au sous-sol de l’aéroport. 
Les chariots les transporteront ensuite jusqu’à la soute des avions.

  • L’équipe de la petite tour de contrôle gère entre autres les déplacements des avions et des véhicules transporteurs de passagers sur l’aire de trafic de l’aéroport, soit entre l’aérogare et les pistes de décollage. Chaque jour, de 300 à 600 avions se déplacent sur cette aire.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    L’équipe de la petite tour de contrôle gère entre autres les déplacements des avions et des véhicules transporteurs de passagers sur l’aire de trafic de l’aéroport, soit entre l’aérogare et les pistes de décollage. Chaque jour, de 300 à 600 avions se déplacent sur cette aire.

  • L’équipe est composée en général de trois personnes. Elle a pour mission de guider les avions qui viennent d’atterrir vers les portes de l’aérogare et de gérer l’accès aux pistes pour les départs. On aperçoit ici la silhouette de la personne qui communique avec les pilotes.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    L’équipe est composée en général de trois personnes. Elle a pour mission de guider les avions qui viennent d’atterrir vers les portes de l’aérogare et de gérer l’accès aux pistes pour les départs. On aperçoit ici la silhouette de la personne qui communique avec les pilotes.

  • L’un des membres de l’équipe est chargé d’organiser tous les déplacements en fonction de l’horaire des vols, qui change constamment au cours de la journée. Une troisième personne s’occupe des communications avec les transporteurs, les manutentionnaires et l’aéroport.

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    L’un des membres de l’équipe est chargé d’organiser tous les déplacements en fonction de l’horaire des vols, qui change constamment au cours de la journée. Une troisième personne s’occupe des communications avec les transporteurs, les manutentionnaires et l’aéroport.

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