À la mi-août, on pense déjà à la rentrée. ARTV, le premier à franchir le pas, débute sa programmation d'automne dès ce samedi, 21 h, avec, en primeur, Pour une dernière foisà Ferland, le spectacle qui mettait un point final à sa carrière débutée il y a plus de 45 ans.

Un chanteur qui se retire de la scène, c'est une page de notre histoire qu'on tourne. Donc, on se retrouve, en janvier 2007, au Centre Bell, où, devant 13 500 personnes, Jean-Pierre se présente sur scène, en chantant Les Immortelles. Suivent, de façon ininterrompue, ses plus grands succès: Ton visage, Le Petit Roi, T'es belle, Un peu plus haut, Écoute pas ça et plusieurs autres. Après un hommage au public et à la musique qui, dit-il, lui a sauvé la vie, il ne pouvait pas partir avant d'avoir offert Une chance qu'on s'a et Je ne vais pas dormir ce soir.

Deux heures plus tard, à 23 h, on le retrouve au Plaisir croît avec l'usage où défilent les artistes qu'il affectionne particulièrement. On retrouve ainsi Julien Poulin, Claude Gauthier, Gilles Vigneault, Michel Rivard, Claude Dubois et Judi Richards qui, tous à leur façon, le touchent intimement.

Richard Desjardins frappe à nouveau

Après avoir dénoncé la coupe à blanc qui dévaste nos forêts qu'on disait inépuisables, l'auteur-compositeur-interprète-cinéaste-poète dénonce, cette fois, le peu d'attention qu'on accorde aux Amérindiens, Le Peuple invisible.

Interviewé par Patrick Lagacé, et avec sa simplicité proverbiale, notre observateur explique combien les Algonquins, qui occupaient ces territoires bien avant nous, sont laissés pour compte en ces lieux aujourd'hui réorganisés à notre manière. En fait, Desjardins établit cette criante analogie: nous traitons les Amérindiens comme on reproche à la communauté anglophone de nous traiter, nous les francophones, ce qui démontre combien les minorités qui revendiquent leurs droits, leur espace, peuvent devenir dérangeantes et pénibles.

Le ministre des Affaires autochtones, Benoit Pelletier, admet que leurs conditions de vie s'apparentent à celles du tiers-monde. Même les souverainistes et les indépendantistes ont choisi d'ignorer cette nation qui, devant tant d'indifférence, évite d'entrer en contact avec nous. Aux Francs-tireurs de Télé-Québec, le mercredi 20 août, 20 h.

Des enfants forcés à tuer

Alors qu'on s'indigne du travail imposé aux enfants dans certains pays, il est surprenant qu'on évoque moins la réalité des enfants-soldats. Dans le monde, un soldat sur dix est un enfant. Pour les préparer au combat, on leur fait absorber des drogues en leur laissant croire qu'ils deviennent invincibles. Les filles, elles, ont double emploi: en plus d'être soldat le jour, elles se transforment en esclaves sexuelles la nuit. Viols collectifs, mutilations, pillages, vols, tueries deviennent leur vie quotidienne. Et plus on travaille à rendre les armes légères, plus les enfants très jeunes (6-7 ans) deviennent de la chair à canon. Les Enfants soldats, à RDI, le lundi 18 août, 20 h.

À quoi ressemble la vie des danseurs professionnels? On le découvrira, à Heure de pointes, série de six épisodes dans lesquels Geneviève Guérard en suit quelques-uns durant toute une année. Débutant le mardi 19 août, 19 h, à ARTV, on accompagne Anik Bissonnette, Dave St-Pierre, Naomi Stikeman, Louise Lecavalier et la jeune Ingrid Proulx en répétitions, en spectacles et en tournées, éprouvant les joies et les difficultés de ces artistes du mouvement.

Tout petit, André Rieu savait déjà qu'il serait celui qui rendrait la musique classique populaire. Aujourd'hui, il dirige 70 musiciens avec qui il voyage à travers le monde six mois par année. Véritable marchand de bonheur, partout où il passe, il rend les gens heureux. Quand il revient chez lui, à Maastricht, il se retire dans son château hollandais datant du XVe siècle. Bien qu'il ait vendu à ce jour quelque 27 millions d'albums, il n'est aucunement question de retraite pour André Rieu puisqu'il vit une vie de star qui le comble tout à fait. À Vie privée, vie publique, quelques grands noms parlent de leur vie exceptionnelle de gens riches, célèbres et heureux. À TV5, le lundi 18 août, 20 h.

À TVA: dans l'épisode de Humour PQ de ce dimanche, 22 h 30, Michel Barrette, Marc Favreau, Guy A. Lepage, Marie-Lise Pilote, Jean Lapointe et Serge Thériault parlent des personnages qu'ils font vivre sur scène.

À TÉLÉ-QUÉBEC: Bob Walsh sera de passage à Belle et Bum pour interpréter deux pièces tirées de son dernier album The Only You, ainsi que le comédien et imitateur Pierre Verville, Florence K, Paul Cargnello, Luke Doucet et Guy Bélanger, ce dimanche, 21 h.

À TV5: Karkwa et Malajube promettent du rythme à ceux et celle qui souhaitent s'émoustiller le plumeau. À Festivals tous azimuts, ce dimanche, 20 h, on diffuse le spectacle présenté dans le cadre des FrancoFolies 2008.

À RDI: des collectionneurs d'oeuvres d'art n'hésitent pas à piller les tombes pour obtenir les pièces qu'ils veulent s'approprier. C'est le cas au Pérou où on retrouve des tombes incas, décorées d'or et d'argent ou ornées de statuettes qu'on revend à des antiquaires qui les exportent en Europe et aux États-Unis. Les pilleurs de tombes, le jeudi 21 août, 20 h.

À ARTV: pourquoi aime-t-on la poésie, l'opéra, le rap, la danse moderne? Pour cette première, le mercredi 20 août, 19 h, alors qu'on s'attaque à la poésie de Claude Beausoleil, les Denis Drolet, humoristes, et Claude Laroche et Chantal Fontaine, les comédiens-plaideurs, exposeront leur degré d'appréciation sur le sujet.

AU CANAL D: il avait tout du chic type. Son seul défaut: il ne pouvait s'empêcher de violer les femmes. Il a déménagé et s'est marié pour essayer de vivre une vie normale, sans succès. Il fut incapable de dominer ses pulsions. À Escrocs/Le violeur de Center City, le lundi 18 août, 22 h.