Un thème. Un ordinateur. Et 36 heures sans sommeil (ou presque). Le Bivouac urbain a trouvé une recette gagnante pour créer, à la fois, des jeux vidéo et un événement branché. Si bien que l'on compte déjà, à peine les installations démontées, répéter l'expérience l'an prochain... en plus gros.

Le fondateur et directeur général du Bivouac urbain, Philippe-Antoine Lehoux, est à la fois épuisé et électrisé de sa fin de semaine multimédiatique. «Nous avons dépassé nos attentes. Nous avons été extrêmement impressionnés par les concurrents du concours de création de jeux vidéo», affirme M. Lehoux. Près de 9000 visiteurs

Mais le public a-t-il été au rendez-vous pour ce premier campement interactif québécois? Entre 8000 et 9000 amateurs de jeux vidéo auraient mis les pieds dans le parc de l'Université-du-Québec, dans le quartier Saint-Roch de Québec, en fin de semaine, pour venir se dégourdir les pouces, selon les estimations des organisateurs. Un chiffre qui les contente amplement.

Ce sont deux jeunes programmeurs amateurs de la région de Québec, Samuel Saint-Germain, 19 ans, et Étienne Bergeron-Paquet, 20 ans, qui ont remporté le concours de création de jeux vidéo sous le thème Antithèse.

Leur production, intitulée Répercussion, a épaté les jurys et a même conquis les autres participants. Il s'agit d'un jeu plateforme 2D - de type Mario Bros - dans lequel on peut modifier la perspective du temps dans le but de résoudre des casse-tête. Que ce soit dans le passé ou l'avenir, chacune des manoeuvres influence le mouvement des objets dans l'autre époque. «C'est une antithèse entre le passé et le futur, et la jeunesse et la vieillesse», explique M. Lehoux. Le prix : une suite complète de logiciels de création multimédia, question de ne pas perdre la main jusqu'au second Bivouac urbain!

Les organisateurs aimeraient d'ailleurs bien accueillir plus de participants aux compétitions lors d'un prochain rassemblement interactif.

M. Lehoux souhaite revenir avec une formule plus «internationale», avec un événement compétitif à trois volets, ajoutant le court métrage d'animation 3D et le multimédia au jeu vidéo. Et peut-être même inviter les meilleurs créateurs multimédia de la planète, qui sait!

 

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