Dans ce jeu de stratégie en temps réel, à l'image des titres où il faut construire des édifices et des baraques pour avoir plus de soldats et de l'équipement, j'ai été très amusé par l'inclusion des séquences vidéo avec des personnages réels. D'ailleurs, la séquence d'ouverture est quelque chose à voir avec un humour quasi sarcastique dans certains passages.

Les Russes sont attaqués par l'Ouest, mais un membre du Parti communiste change le cours du temps en éliminant Albert Einstein en remontant le temps. De retour dans la réalité, croyant les problèmes résolus, il devra faire face à une tout autre menace, car en changeant le cours de l'histoire, le présent n'est plus le même. L'Empire du Soleil levant est devenu la nouvelle menace.Après une heure dans les didacticiels, on peut commencer la bagarre dans le camp des Russes, des Alliés ou des Japonais, chacun ayant des armes et des tactiques différentes. On part à la guerre, mais pas tout seul. Il y aura le contact vidéo avec le commandant en chef des armées et une fille plutôt sexy qui fait les liens pour les objectifs à accomplir. Et le joueur peut compter sur un commandant en second pour l'épauler.

S'il y a des ressources à accumuler, il n'est pas nécessaire de s'en préoccuper, sauf si la mine n'a plus de ressources. On manquera de fonds pour créer de l'armement et entraîner des soldats. En mode difficile, il faut y penser deux fois avant de lancer une attaque.

Mieux vaut commencer les premières missions en mode facile, pour maîtriser les outils. Plus on avance dans la guerre, plus la stratégie devient complexe.

On note les fonctions spéciales de certaines unités de combat, que ce soit la transformation d'un petit transporteur en avion de combat ou des unités mobiles autonomes qui changent de mode d'attaque en fonction des soldats transportés.

Certaines unités possèdent une fonction d'attaque ou de défense additionnelle que l'on peut activer pour protéger ses troupes ou porter un coup décisif. Il faut prendre le temps de consulter les caractéristiques des unités pour produire celles qui seront les plus efficaces selon le type de combat.

Le jeu est facile à contrôler au clavier et à la souris. La complexité vient davantage de la supervision de nombreux points chauds en même temps et de l'aide du commandant adjoint qui n'arrive pas toujours au bon moment et au bon endroit si on le laisse en mode de gestion autonome. Mieux vaut s'occuper de sa coopération.

Le jeu est agréable, étonnant, avec des graphiques intéressants et des cinématiques amusantes, mais avec un point de vue au-dessus de la mêlée seulement. Yves Therrien

ÉVALUATION :

Command & Conquer : Alerte rouge 3 

****

Disque PC. Configuration minimale : processeur 2 GHz, Windows XP ou Vista, 1 Go de mémoire vive, lecteur DVD 4 X. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : 50 $. Distributeur : PMD Logisoft.