Bien sûr, nous avons déjà le disquaire en ligne la boutique, où l'internaute mélomane peut acheter sa musique. Parlons plutôt de la personne qui nous aide à découvrir la musique compte tenu de nos goûts personnels. Le disquaire de 2007 sera l'outil de recommandation personnalisé. Dites-lui ce que vous aimez, il vous suggérera le disque approprié.

Bien sûr, nous avons déjà le disquaire en ligne la boutique, où l'internaute mélomane peut acheter sa musique. Parlons plutôt de la personne qui nous aide à découvrir la musique compte tenu de nos goûts personnels. Le disquaire de 2007 sera l'outil de recommandation personnalisé. Dites-lui ce que vous aimez, il vous suggérera le disque approprié.

En soi, rien de vraiment nouveau : dans ce domaine, les sites Pandora.com et AllMusic.com sont déjà des leaders. Cependant, la nécessité d'instaurer de tels outils est un sujet de plus en plus chaud depuis que Chris Anderson, éditeur du magasine Wired, a fait l'apologie de ce qu'il appelle the long tail dans une série d'articles, puis dans un livre paru plus tôt cette année.

Appliqué au commerce de la musique, son concept fait valoir que, en suivant une courbe statistique, un petit nombre d'artistes (et d'albums) vendent en grande quantité, alors qu'une très grande majorité d'artistes (et d'albums) moins connus vendent en petite quantité. Selon cette logique, un nombre restreint d'albums très populaires (Love des Beatles, FutureSex/LoveSounds de Justin Timberlake, pour ne nommer que ces succès de 2006) représentent une très grande proportion des ventes mondiales.

Or, si les succès populaires de l'industrie du disque se vendent moins bien, en revanche, les petites productions bénéficient de la circulation de l'information sur Internet pour rejoindre un nouveau public et vendre davantage. C'est ici que le «disquaire de 2007» entre en jeu : en mettant en relation des artistes méconnus avec les consommateurs. La course aux «nouveaux disquaires» est en fait une quête vers de nouveaux consommateurs de musique.

Devant cette source potentielle de nouveaux revenus, il n'est pas étonnant de voir EMI investir, en partenariat avec LastFM et Amazon, dans TuneGlue Music Map, un de ces nouveaux outils de recommandation personnalisés. TuneGlue est franchement attrayant, et les résultats sont plutôt justes.

Il faut d'abord faire une recherche à partir d'un groupe ou d'un artiste. Disons, The Kinks. Le nom du groupe apparaît alors sur la page vierge; en cliquant dessus, on peut découvrir les groupes qui y sont apparentés. La recherche fournit donc de nouveaux artistes de la même famille, selon les bases de données de LastFM et d'Amazon. Ainsi, The Kinks est associé à Dylan, The Who, au Velvet Underground En cliquant de nouveau sur The Kinks, on fait apparaître la discographie du groupe, avec un lien menant directement sur Amazon pour en faire l'achat.

Est-ce que ce «nouveau disquaire» est fiable? Après une recherche avec «Dany Placard», TuneGlue recommande la musique de Monsieur Mono, Navet Confit, Les Breastfeeders, Daniel Bélanger et Plywood 3/4. Pas mal du tout.

À l'inverse, certains de ces nouveaux outils connaissent une évolution plus difficile. C'est le cas de Owl Music Search, un outil au fonctionnement différent mis en ligne avec le concours de Creative Commons. Une fois sur la page, on nous demande d'y téléverser un fichier mp3 de notre discothèque. L'outil analyse ensuite le fichier musical et trouve, dans une banque encore trop restreinte, des chansons qui partagent certaines caractéristiques communes. Nos premières expériences n'ont pas été très concluantes mais le site, qui est toujours en phase bêta, n'est pas dénué d'intérêt.

- owlmm.com/faq.html

- audiomap.tunetglue.net

- allmusic.com

- pandora.com