Face à la rupture de stock des banques du sperme au Royaume-Uni, certains Britanniques en mal d'enfant se tournent vers l'Internet.

Face à la rupture de stock des banques du sperme au Royaume-Uni, certains Britanniques en mal d'enfant se tournent vers l'Internet.

«Actuellement, nous avons 260 couples qui sont en cours de traitement et 200 autres qui sont inscrits», a expliqué à l'AFP Ricky Gage, l'un des directeurs du site britannique Spermdirect, un des nombreux sites spécialisés sur la toile.

Créée en avril 2005 lorsque la loi britannique a levé l'anonymat des donneurs de sperme congelé, la société a accueilli par jour «entre 50 et 60 donneurs» soucieux de préserver leur anonymat à tout prix. Elle est spécialisée dans les dons de sperme non congelé pour lesquels l'anonymat doit être levé en avril 2007.

Du coup, sa clientèle tant du côté des donneurs que des receveurs, est située exclusivement en Grande-Bretagne. «Il faut deux heures maximum de trajet entre le donneur et le receveur. La livraison se fait à domicile», a précisé M. Gage.

Selon lui, environ 40% des receveurs sont des couples mariés devant, à égalité à environ 30%, les couples lesbiens et les femmes célibataires.

Après avoir payé 60 livres sterling (127$ CA) pour s'inscrire, les receveurs obtiennent la liste des donneurs proches de chez eux avec leurs caractéristiques. Une fois leur sélection effectuée, ils choisissent entre l'option simple (une livraison pour 450 livres, 955$ CA) ou double (deux livraisons espacées de quelques jours, pour 695 livres, 1475$ CA).

De son côté, le donneur perçoit 50 livres (106$ CA). Les échantillons sont vérifiés par une société spécialisée.

En 2006, la société espère réaliser un chiffre d'affaires proche de 100 000 livres (212 000$ CA). Elle emploie quatre personnes.

Certains sites, qui fournissent des échantillons congelés, assurent des livraisons à travers le monde entier.