Les chauffeurs de taxis new-yorkais étaient à nouveau en grève lundi, un mouvement diversement suivi destiné à protester contre l'installation de systèmes de navigation satellitaires et de paiement par carte de crédit dans leurs véhicules.

Les chauffeurs de taxis new-yorkais étaient à nouveau en grève lundi, un mouvement diversement suivi destiné à protester contre l'installation de systèmes de navigation satellitaires et de paiement par carte de crédit dans leurs véhicules.

De nombreux taxis étaient toutefois visibles lundi matin dans les artères de New York, qui compte 13 000 véhicules jaunes et 44 000 chauffeurs sous licence. Beaucoup de ces derniers travaillent pour des sociétés privées de voiturage.

L'Alliance des chauffeurs de taxis (NYTWA), principale association professionnelle qui représente 8 000 conducteurs, avait déjà appelé à la grève les 5 et 6 septembre derniers. Près de 30% des chauffeurs avaient suivi le mouvement.

Les grévistes demandent la suspension de l'obligation que leur fait la ville d'installer, partiellement à leurs frais, des systèmes de navigation satellitaire et de paiement par carte de crédit dans leurs véhicules. Ils estiment que ces équipements vont permettre de surveiller leurs allées et venues, et de mieux contrôler leurs revenus.

Un écran installé à l'arrière des voitures permet aussi aux passagers de suivre des journaux d'informations télévisées, de chercher des restaurants ou de suivre un itinéraire.

Trois semaines après l'entrée en vigueur de la mesure, fixée au 1er octobre, si beaucoup de véhicules en sont équipés, la majorité des taxis en restent encore dépourvus.

Pendant la grève, la mairie de New York autorise les non-grévistes à éteindre leur taximètre, à prendre plusieurs passagers à la fois et à faire payer à chacun un tarif proportionnel à la distance parcourue.

Certains chauffeurs de taxi avaient reconnu le mois dernier gagner en un jour le triple de la recette habituelle, ce qui avait incité certains grévistes à reprendre le travail le deuxième jour.

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