Le moteur de recherche Google, qui visite régulièrement plus de 20 milliards de pages Internet, soit environ un tiers des pages accessibles sur la toile, recense automatiquement les informations récoltées sur des milliers de sites d'actualités (journaux, télévisions, radios, etc.).

Le moteur de recherche Google, qui visite régulièrement plus de 20 milliards de pages Internet, soit environ un tiers des pages accessibles sur la toile, recense automatiquement les informations récoltées sur des milliers de sites d'actualités (journaux, télévisions, radios, etc.).

Gratuit pour l'internaute, ce «journal» l'est aussi généralement pour Google qui se retrouve la cible de plaintes de plusieurs éditeurs de presse.

Tout au long de la journée, les milliers de serveurs (ordinateurs) de Google se connectent automatiquement à des sites de médias sélectionnés: environ 4500 pour les informations américaines, par exemple, et 500 pour les informations françaises. Le choix est fait par Google.

Les pages d'informations sont ensuite mémorisées par les serveurs qui les indexent automatiquement par mot-clé, importance, etc.

Quand un internaute recherche une information sur Google, il interroge en fait la mémoire du moteur de recherche, qui lui fournit un résumé des pages pertinentes. En cliquant sur ce résumé, l'internaute se connecte sur le site du média qui l'intéresse.

Techniquement, un site peut se doter de paramètres qui empêchent Google de le recenser, mais rares sont ceux qui renoncent à cette visibilité planétaire.

À l'exception récente de l'agence de presse américaine Associated Press depuis cet été, Google ne paie généralement pas les médias pour les informations qu'il collecte sur leurs sites. À l'inverse, les sites d'informations ne paient pas pour être recensés.

Google n'a pas jusqu'ici mis de publicité sur ses pages de recherche d'actualité, pour éviter un conflit avec les médias, qui pourraient soit refuser toute publicité, soit demander un partage des recettes.

Le modèle qui consiste à offrir gratuitement un service aux internautes financé par la publicité «domine sur internet», commente Philippe Leigh, président du cabinet de recherche Inside Digital Media, en concluant que «les consommateurs ne paieront plus pour avoir de l'information».

Les moteurs de recherche d'actualités automatiques et pré-sélectionnées comme celui de Google Actualités sont peut-être déjà dépassés, concurrencés par des sites d'informations de type Wikio.com, que les internautes peuvent personnaliser et qui recensent tous les médias, blogs et pages personnelles qui le souhaitent.

Google a été condamné lundi par la justice belge à retirer de son site «Google News» les articles, photos et graphiques appartenant aux éditeurs belges de presse quotidienne francophone et germanophone.