Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Deux membres du conseil d’administration d’iA Groupe financier ont acheté en début de semaine pour près de 1 million de dollars d’actions de l’entreprise de Québec auparavant connue sous le nom d’Industrielle Alliance.

Martin Gagnon a acheté mardi un bloc de 10 000 actions au prix unitaire de 86,44 $. Cet ancien haut dirigeant de la Banque Nationale s’est joint au conseil en janvier.

Président du conseil d’iA Groupe financier depuis cinq ans, Jacques Martin a pour sa part acheté un bloc de 1000 actions au cours de la première séance de la semaine.

La Banque Nationale a gagné un appui cette semaine. L’analyste Mike Rizvanovic, de la firme Keefe, Bruyette & Woods, propose désormais à ses clients d’acheter l’action de la banque. Il explique sa décision par la feuille de route de l’organisation au chapitre de l’exécution comme en témoigne, dit-il, la performance trimestrielle dévoilée à la fin de février, une exposition relative plus élevée aux marchés des capitaux ayant un potentiel de hausse après deux années difficiles pour l’industrie, une surperformance constante par rapport aux autres banques au niveau des dotations aux pertes de crédit, l’absence d’exposition à l’immobilier commercial (bureaux) américain, et une évaluation raisonnable.

L’analyste Michael Van Aelst, de la TD, recommande dorénavant l’achat du titre du raffineur de sucre montréalais Rogers Sugar. Le repli boursier depuis l’annonce de l’émission d’actions servant à financer l’expansion de la capacité de production rend le titre (et le rendement du dividende de 7 %) particulièrement attrayant aux yeux de l’analyste. Il estime que les perspectives de bénéfices compensent la dilution causée par l’émission d’actions.

Trois hauts dirigeants de Stella-Jones ont acheté cette semaine pour un total d’environ 300 000 $ d’actions du fabricant montréalais de traverses de chemin de fer et de poteaux de téléphone. Le PDG Éric Vachon a acheté mardi 1000 actions. La responsable des finances Sylvana Travaglini a de son côté acheté lundi 1000 actions, alors que Kevin Comerford, premier vice-président, poteaux destinés aux sociétés de services publics et bois d’œuvre à usage résidentiel américain, a acheté mardi 2000 actions.

Il est trop tôt pour annoncer la fin du rally boursier amorcé à l’automne, selon le stratège Sébastien Mc Mahon, chez iA Gestion mondiale d’actifs.

« Le sentiment a évolué au cours des derniers mois, reflétant la probabilité moindre d’une récession, et les multiples cours/bénéfices ont augmenté en conséquence », souligne-t-il dans son commentaire mensuel publié en milieu de semaine. « Il y a encore de bonnes chances que les marchés poursuivent leur trajectoire à la hausse, car si l’inflation continue de ralentir, les banques centrales pourraient procéder à des baisses de taux plus importantes que prévu. »

Il ajoute que les bénéfices pourraient être dopés par les revenus tirés de l’intelligence artificielle, ce dont profiteraient les entreprises technologiques à très grande capitalisation. Il croit aussi possible que la reprise du marché des actions puisse s’étendre au-delà des grandes entreprises technologiques si l’économie s’accélère à nouveau.

Alors que Couche-Tard s’apprête à dévoiler ses résultats trimestriels le 20 mars, l’analyste Tamy Chen, de la BMO, s’étonne de la récente poussée de l’action. Dans une note envoyée cette semaine à ses clients, elle dit craindre que les attentes du marché soient trop optimistes. Il pourrait, selon elle, y avoir de la volatilité à court terme. « Les données d’échantillonnage émanant de l’industrie suggèrent que les volumes de carburant aux États-Unis pourraient s’être détériorés jusqu’ici en 2024. »

Dans une note publiée lundi, son collègue Michael Van Aelst, de la TD, souligne qu’il pourrait y avoir un meilleur point d’entrée dans le titre après la publication des résultats.

Un administrateur chez 5N Plus vient d’acheter pour 272 000 $ d’actions du producteur montréalais de semiconducteurs. Jean-Marie Bourassa a acheté le 1er mars 60 100 actions au prix unitaire de 4,52 $. Il est membre du conseil d’administration depuis 17 ans.

Le chef de la direction financière de Saputo vient d’acheter pour près de 225 000 $ d’actions du transformateur laitier montréalais. Maxime Therrien, de Saputo, a acheté un total de 8300 actions le 29 février et le 1er mars.

Les titres québécois de 5N Plus, AtkinsRéalis (SNC-Lavalin), Banque Nationale, Groupe ADF, WSP, TFI et CGI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de BCE, Cascades, Lion et Taiga ont atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.