Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

À défaut d’annoncer une acquisition d’envergure, Couche-Tard a révélé cette semaine son intention de racheter jusqu’à 4 milliards de dollars américains d’actions d’ici la fin de son prochain exercice financier.

L’entreprise pourrait ainsi racheter environ 100 millions d’actions dans les 15 prochains mois, l’équivalent de près de 10 % de toutes ses actions en circulation.

« Bien que cette bonification du programme de rachat d’actions puisse laisser croire qu’il n’y aura pas d’acquisitions importantes dans un avenir immédiat, je n’écarte pas la possibilité de voir une grosse acquisition », commente Michael Van Aelst, de la TD.

Couche-Tard peut exécuter en entier son programme de rachat d’actions et dépenser jusqu’à 16 milliards pour une acquisition sans s’endetter avec un ratio de levier qu’elle n’a jamais atteint auparavant, calcule cet analyste.

La Financière Banque Nationale a donné son appui à Coveo en début de semaine. L’analyste Richard Tse a lancé lundi la couverture officielle de l’entreprise de Québec spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée au commerce en ligne en suggérant à ses clients d’acheter le titre.

Il aime Coveo pour quatre grandes raisons : le besoin des entreprises pour ce que Coveo permet d’accomplir, la plateforme unique et éprouvée de l’entreprise, la puissance de l’écosystème, la taille du marché potentiel.

Il devient le septième analyste à suivre les activités de Coveo. Ils sont maintenant quatre à recommander l’achat de l’action. Coveo publiera lundi ses premiers résultats trimestriels depuis son entrée en Bourse en novembre.

L’analyste Mark Wilde, de la BMO, a réitéré en début de semaine que Cascades devait « honnêtement » envisager d’essaimer le Groupe Tissu afin de concentrer ses efforts dans le carton et l’emballage, où les rendements sont plus intéressants. « Je continue de percevoir une réelle valeur dans le titre de Cascades, mais pour maximiser cette valeur, dissocier les activités principales est nécessaire. »

Xebec a reçu un coup de pouce de la TD jeudi. L’analyste Aaron MacNeil recommande dorénavant d’acheter le titre de l’entreprise montréalaise spécialisée dans l’énergie propre, mais avec la mention « achat spéculatif ». Les projets de gaz renouvelable représentent un catalyseur potentiel cette année pour Xebec, selon Aaron MacNeil.

« Xebec a jusqu’ici été incapable de tirer profit de la forte croissance de ce secteur d’activité en raison notamment de dépassements de coûts, d’une capacité de fabrication limitée et d’un ajustement de son offre de produits », dit-il.

« Si le rafraîchissement de l’offre de produits s’avère un succès commercial, Xebec pourrait enregistrer une croissance importante de son carnet de commandes cette année et une forte performance financière l’an prochain. »

Les deux premiers analystes à assurer un suivi quotidien de Sonder recommandent d’acheter le titre de l’entreprise techno-immobilière fondée à Montréal. L’action de Sonder est inscrite au NASDAQ depuis le 19 janvier. Les cibles des experts de JMP Securities et d’Oppenheimer & Co. sur un horizon de 12 mois sont de 12 $ US.

Après avoir vu PayPal perdre 25 % mercredi et Meta (Facebook) larguer 26 % jeudi, un de nos espions se demande comment des titres d’aussi grandes entreprises peuvent être si mal évalués par le marché qu’ils en viennent à perdre le quart de leur valeur en une seule séance. « C’est là qu’on voit qu’il y a des bulles dans le marché », dit-il.

Les titres québécois de Supremex, Metro, Alimentation Couche-Tard, Dollarama, Quincaillerie Richelieu, iA Groupe financier, Aimia et BCE ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à Toronto. À l’opposé, Cascades, mdf commerce, Haivision et Dialogue viennent de toucher un nouveau plancher des 52 dernières semaines.

La date limite pour contribuer à son REER est le 1er mars et pour ceux qui peuvent se le permettre, la contribution maximale pour 2021 est de 27 830 $.