(New York) Les cours du pétrole ont terminé mardi en ordre dispersé à quelques heures du début de la réunion mensuelle du groupe OPEP+ jeudi, certains opérateurs envisageant désormais la possibilité d’une hausse plus importante que prévu de la production.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a fini à l’équilibre (+0,01 %) par rapport à la clôture de lundi à Londres, à 84,72 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de décembre a lâché 0,16 % à 83,91 dollars.

Depuis plusieurs jours déjà le marché a le regard tourné vers la réunion mensuelle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés de l’accord OPEP+, jeudi.

Jusqu’ici, les opérateurs s’accordaient sur le maintien par l’OPEP+ du calendrier, annoncé en juillet, de relèvement mesuré de la production, en ajoutant 400 000 barils par jour chaque mois jusqu’en septembre 2022.

Mais « certains pensent maintenant que l’OPEP pourrait aller au-delà » pour soulager le marché, a expliqué James Williams, du cabinet WTRG Economics.

Après une première salve dimanche en marge du G20 de Rome, le président des États-Unis Joe Biden a, de nouveau, envoyé un message clair à l’OPEP+, qui a jusqu’ici été insensible aux pressions du gouvernement américain.

« Si vous jetez un œil aux prix de l’essence, aux prix du brut, c’est la conséquence du refus de la Russie ou des pays de l’OPEP d’extraire plus de pétrole », a déclaré mardi Joe Biden en marge de la COP26 sur le climat à Glasgow.

Le prix moyen de l’essence s’est stabilisé mardi aux États-Unis après plusieurs semaines de progression, selon les données de l’association d’automobilistes AAA.

Il reste cependant supérieur de 60 % à son niveau d’il y a un an. En Californie, le prix du gallon d’essence ordinaire (3,78 litres) n’est plus qu’à 6 cents de son record absolu de 4,67 dollars, établi en octobre 2012.