(New York et Toronto) La Bourse de New York a atteint de nouveaux sommets mercredi à la clôture à l’issue d’une séance marquée par le début officiel du mandat de Joe Biden comme président des États-Unis et une salve de résultats.

Le Dow Jones Industrial Average est monté de 0,83 % à 31 188,38 points.

Le NASDAQ, porté notamment par l’envol de l’action Netflix, a grimpé de 1,97 % à 13 457,25 points et l’indice élargi S&P 500 s’est apprécié de 1,39 % à 3851,85 points.  

Les précédents records des trois grands indices dataient du 8 janvier.

L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a gagné 57,54 points pour terminer la journée avec 18 014,91 points. Il a atteint en cours de séance un sommet de 18 027,52 points, ce qui n’est que 31 points en deçà de son récent record.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 79,01 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 78,52 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 33 cents US à 53,31 $ US le baril, tandis que celui de l’or a pris 26,30 $ US à 1866,50 $ US l’once. Le prix du cuivre a grimpé de moins de 1 cent US à 3,64 $ US la livre.

Avec la nouvelle administration américaine, le marché anticipe un ambitieux plan de relance budgétaire, comme s’y est engagé le nouveau président démocrate qui veut débloquer d’urgence 1900 milliards de dollars supplémentaires pour faire face à l’impact de la pandémie.

Ces mesures, censées doper la consommation et l’investissement, sont vues d’un bon œil par les milieux financiers.

Une telle perspective, défendue la veille par la future secrétaire au Trésor, Janet Yellen, face aux sénateurs américains, avait déjà soutenu Wall Street mardi.

La Bourse new-yorkaise, et en particulier l’indice NASDAQ à forte coloration technologique, a aussi profité de la forme insolente de Netflix, dont le titre a bondi de près de 17 %.  

Mardi soir, le géant américain du streaming en ligne a révélé que son nombre d’abonnés dans le monde avait pour la première fois dépassé les 200 millions en fin d’année dernière, confirmant la montée en puissance du de la plateforme pendant la pandémie.

Le groupe a également indiqué qu’il envisageait un rachat d’actions, une mesure qui a tendance à faire monter le cours d’un titre coté à Wall Street.

La banque d’affaires américaine Morgan Stanely (-0,20 %) et le groupe américain de produits de grande consommation Procter & Gamble (-1,25 %) ont publié mercredi avant l’ouverture des résultats de bonne facture, mais leurs actions respectives ont baissé.