(Londres) Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi, profitant de la faiblesse du dollar et après l’annonce d’une baisse hebdomadaire plus importante que prévu des réserves de brut américaines.

Vers 16 h GMT (11h, heure de l'Est), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait 0,84 % à Londres, à 51,52 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de février prenait de son côté 0,44 % à 48,21 dollars.

« Les prix du pétrole ont été aidés par la faiblesse du dollar, a résumé Stephen Innes, analyste chez Axi.

Le dollar index, qui compare le billet vert aux autres grandes monnaies, évoluait mercredi à son plus bas niveau depuis deux ans et demi.

Pour le marché de l’or noir, cela signifie que le baril, dont le prix est fixé en dollar, est moins cher pour les acheteurs utilisant d’autres devises.

Par ailleurs, les réserves américaines ont nettement baissé durant la semaine achevée le 25 décembre, selon les données publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) sur les réserves américaines.

Les stocks commerciaux de brut ont plongé de 6,07 millions de barils, là où les analystes tablaient sur une baisse de 3,1 millions de barils, selon un consensus compilé par l’agence Bloomberg.

Enfin,  l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, doivent se réunir lundi 4 janvier pour leur réunion mensuelle.

Début décembre, les pays membres avaient décidé d’augmenter leur production, qu’ils limitent volontairement, de seulement 500 000 barils par jour, pour éviter d’inonder le marché avec les deux millions de barils quotidiens initialement prévus.