(New York) La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, saluant l’approbation par le Congrès américain d’un nouveau plan de relance, mais inquiète de la recrudescence du virus.

L’indice des valeurs vedettes, le Dow Jones Industrial Average, a reculé de 0,67 % à 30 015,51 points et le S&P 500 de 0,21 % à 3687,26 points.

Le NASDAQ, à forte coloration technologique, a en revanche gagné 0,51 % à 12 807,92 points, terminant à un record.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 51,57 points pour terminer à 17 552,46 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 77,47 cents US, en baisse par rapport à son cours moyen de 77,83 cents US de lundi.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole a retraité de 95 cents US, à 47,02 $ US, tandis que le cours de l’or a abandonné 12,50 $ US, à 1870,30 $ US l’once. La livre de cuivre a terminé à 3,52 $ US, en recul de 6 cents US.

« Les craintes autour des conséquences du virus et de nouvelles restrictions freinent l’enthousiasme initial lié au passage de mesures de relance budgétaire et d’un paquet d’aides gouvernementales attendus depuis longtemps », notent les experts des Charles Schwab.

Après des mois d’âpres négociations, les parlementaires américains se sont accordés lundi soir sur une enveloppe de quelques 900 milliards de dollars pour venir en aide aux secteurs et aux acteurs de l’économie les plus durement frappés par la récession.

Le plan doit désormais être ratifié par le président américain Donald Trump, qui a signé mardi une loi de court terme pour maintenir le financement du gouvernement fédéral jusqu’au 28 décembre.

Mais dans le même temps, les investisseurs ont suivi avec appréhension les développements sur le front sanitaire, notamment la découverte d’une variante du coronavirus sur le territoire britannique.

De nombreux pays européens ont décidé de fermer temporairement leurs liaisons terrestres et aériennes avec le Royaume-Uni, mais la Commission européenne a recommandé mardi aux États membres de l’UE de faciliter la reprise du trafic.

PHOTO JUSTIN TALLIS, AFP

L’interruption du trafic a provoqué une forte perturbation dans le transport de marchandises, bloquant des dizaines de poids lourds au port de Douvres, sur la côte sud de l’Angleterre, transformé en stationnement géant et aux abords duquel des embouteillages de camions s’étendent sur des kilomètres.

Les acteurs du marché ont également pris connaissance mardi avant l’ouverture de la Bourse de la révision en légère hausse de l’estimation de croissance du Produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre.

Le département du Commerce table désormais sur une hausse de 33,4 % en rythme annualisé contre 33,1 % précédemment.

Parmi les valeurs du jour, Peloton a grimpé de 11,65 %. Le spécialiste américain des vélos d’appartement connectés, dont la popularité a explosé pendant les confinements, a annoncé lundi soir son intention d’acquérir le fabricant d’équipements de fitness Precor pour 420 millions de dollars.

Apple a pris 2,85 % après des informations de presse selon lesquelles le géant californien pourrait commencer à fabriquer des véhicules électriques en 2024.

Alaska Airlines a gagné 0,26 %. Le transporteur aérien a annoncé mardi l’achat de 23 Boeing 737 MAX 9 supplémentaires qui doivent remplacer dans quelques années la plupart des avions Airbus A319 et A320 de sa flotte.

United Airlines (-3,85 %) et American Airlines (-2,46 %) ont baissé. Les deux compagnies aériennes américaines ont annoncé qu’elles allaient réembaucher leurs employés mis au chômage technique après le passage du plan de soutien au Congrès.