(New York, Toronto) Le Dow Jones et le NASDAQ à la Bourse New York ont terminé jeudi en petite hausse, tandis que le S&P 500 est resté quasiment stable à la clôture, lors d’une séance où les trois indices ont dépassé de nouveaux records.

Selon des résultats en clôture, l’indice vedette Dow Jones a conclu en hausse de 0,29 % à 29 969,52 points. Le NASDAQ, à dominante technologique, a avancé de 0,23 % à 12 377,18 points. L’indice élargi S&P 500 a glissé de 0,06 % à 3666,72 points.

Plus tôt, le Dow Jones était repassé au-dessus de la barre des 30 000 points et le NASDAQ a touché un nouveau record en séance, après ceux des derniers jours, portés par des indicateurs positifs et par Boeing.

L’élan de Wall Street, qui reste fébrile, a été douché en fin de séance quand on a appris, selon le Wall Street Journal, que le laboratoire Pfizer aurait des difficultés avec sa chaîne d’approvisionnement pour livrer la totalité de ses vaccins anti-Covid prévus en 2020. Le titre Pfizer a perdu 1,74 % à la clôture.

Le marché est resté globalement bien orienté, soutenu par des demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis qui ont faibli pour la première fois en trois semaines : 712 000 contre 775 000 prévues.

Les investisseurs ont aussi été rassurés par des données relativement positives sur l’activité des services. L’indice des directeurs d’achat ISM pour novembre a montré que l’expansion continue et à un rythme plus soutenu que prévu même s’il ralentit.

La Bourse de Toronto a pour sa part clôturé en hausse, soutenue par une reprise dans la quasi-majorité de ses secteurs, alors que les investisseurs continuaient à digérer les solides gains du mois de novembre.

L’indice composé S&P/TSX a pris 39,81 points pour terminer la séance avec 17 398,02 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 77,64 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 77,32 cents US de la veille.

Par ailleurs, l’indice d’IHS-Markit dans les services (à 58,4) s’est avéré progresser plus rapidement qu’il y a un an, avant le déclenchement de l’épidémie.

« C’est une enquête d’opinion. Cela veut dire qu’aujourd’hui quand vous posez des questions à des directeurs d’achats, des chefs d’entreprise, ils sont plus optimistes qu’en novembre dernier, avant Covid. C’est cela qui est encourageant », a justifié Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.

« Le marché est à la hausse même si le NASDAQ n’a pas conclu de nouveau record. Le Dow s’est bien comporté grâce à Boeing qui a gagné presque 6 % », a indiqué pour sa part Peter Cardillo de Spartan Capital Securities. L’avionneur a engrangé une mégacommande de 737 MAX de la part de la compagnie aérienne Ryanair.  

Les titres des compagnies aériennes ont suivi : American Airlines (+8,28 %), United Airlines (+6,81 %).

Les investisseurs ont aussi vendu des actions en fin de séance pour se positionner avant les chiffres officiels de l’emploi qui sont publiés vendredi, a noté Peter Cardillo.  

Un consensus d’analystes table sur un taux de chômage inchangé à 6,9 % par rapport à octobre et des créations un peu plus nombreuses (650 000).  

Tesla a brillé, grimpant à un record pour le titre du constructeur de véhicules électriques : +4,32 % à 593,38 dollars.

Le rendement obligataire sur les bons du Trésor à 10 ans baissait à 0,9112 % contre 0,9360 % la veille.