Wall Street a entraîné le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 à des sommets mercredi dans le sillage d'une nouvelle série de résultats d'entreprise et d'une progression des prix du pétrole.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a progressé de 0,3% ou 66,02 points à 21 640,75 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,6%, ou 40,74 points à 6385,04 points, et l'indice élargi S&P 500 de 0,5%, ou 13,22 points, à 2473,83 points.

Après des premiers résultats, en particulier de banques, «plutôt satisfaisants», «on saura vraiment dans deux semaines comment les entreprises américaines s'en sont sorties au deuxième trimestre», a relevé Maris Ogg de Tower Bridge Advisors. «Mais je suis plutôt confiante dans le fait qu'elles atteindront leurs objectifs, voire qu'elles les dépasseront légèrement, puisqu'il y a eu peu d'avertissements sur résultats», a-t-elle noté.

«On est arrivés dans la saison des résultats du deuxième trimestre en pensant qu'elle serait un peu moins bonne qu'au premier trimestre», a rappelé pour sa part Art Hogan de Wunderlich Securities.

«Si on se fie aux résultats des sociétés qui ont jusqu'à présent publié leurs chiffres, la croissance des bénéfices s'affiche actuellement à 12% et celle des chiffres d'affaires à 6%. C'est bien meilleur que ce qu'on anticipait», a-t-il indiqué.

La banque d'affaires Morgan Stanley, qui publiait ses chiffres avant la séance mardi, a ainsi dépassé les attentes et fait mieux que ses concurrentes dans l'activité de courtage. Son titre a grimpé de 3,3%.

Le groupe informatique IBM, qui a vu son chiffre d'affaires baisser pour le 21e trimestre de suite, a en revanche reculé de 4,2% à 147,53 $US, freinant l'avancée du Dow Jones.

La montée des cours du pétrole à son plus haut niveau en six semaines a aidé le marché: l'indice regroupant les valeurs de l'énergie au sein du S&P 500 a gagné 1,4%.

Alors que le Dow Jones a grimpé de 9,5% depuis le début de l'année, le Nasdaq de 18,6% et le S&P 500 de 10,5%, la forte avancée des indices n'est «pas inquiétante», selon Art Hogan.

«Si on montait en se basant uniquement sur des promesses de réformes fiscales, alors ce serait déroutant», a-t-il indiqué. «Mais on se repose actuellement sur une économie qui croit, lentement, et sur des résultats d'entreprises encourageants, et c'est tout à fait viable.»

Plusieurs opérations de fusions-acquisitions ont marqué la séance.

Le cigarettier Reynolds a avancé de 1,1% après le feu vert de ses actionnaires à son rachat par British American Tobacco (BAT) pour près de 50 milliards US.

Le groupe d'agroalimentaire McCormick, qui a acquis pour 4,2 milliards de dollars auprès de l'entreprise britannique Reckitt Benckiser plusieurs marques de sauces, a reculé de 5,2%.

La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, son secteur de l'énergie ayant profité d'une baisse inattendue des réserves américaines de carburant, ce qui a stimulé le cours du pétrole brut.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 95,14 points pour terminer la séance avec 15 244,71 points. Le secteur de l'énergie a engrangé la plus forte hausse du jour, avec une croissance de 3%.

Sur Wall Street, les trois principaux indices ont clôturé à des sommets records. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 66,02 points à 21 640,75 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 13,22 points à 2473,83 points. L'indice composé du Nasdaq a progressé de 40,73 points à 6385,04 points.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a pris 73 cents US à 47,32 $ US le baril, tandis que celui du lingot d'or s'est emparé de 10 cents US à 1242 $ US l'once. Le prix du cuivre a glissé de 2 cents US à 2,71 $ US la livre.

De son côté, le dollar canadien a affiché un cours moyen de 79,40 cents US, en hausse de 0,21 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

- Avec La Presse canadienne