La Bourse de Toronto a clôturé mercredi à son plus haut niveau cette année, propulsée par les titres aurifères et des métaux.

L'indice S&P/TSX a grimpé de 35,83 points, à 13 017,93, clôturant à un niveau supérieur à 13 000 pour la première fois depuis le 31 décembre.

Le dollar canadien a retraité de 0,07 cent U.S., à 74,48 cents US. Le billet vert américain s'est renforcé par rapport à la plupart des principales devises, alors que les prévisions d'une hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale ont été réalimentées à la suite de signes encourageants de l'économie américaine.

Du côté des matières premières, le pétrole brut sur le Nymex pour livraison en avril a progressé de 26 cents, à 34,66 $ US le baril, alors que l'or a gagné 11 $, pour terminer la journée à 1241,80 $ US l'once.

Le cuivre pour livraison en mai a gagné quatre cents, à 2,18 $ US la livre, alors que l'action de Teck Resources bondissait de près de 20%. à 9,51$.

De son côté, Wall Street a légèrement monté à l'issue d'une séance tranquille, entérinant un excellent début de semaine, avec le soutien d'une petite avancée des cours pétroliers et de bons chiffres sur l'emploi: le Dow Jones a pris 0,20% et le Nasdaq 0,29%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a avancé de 34,24 points à 16 899,32 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 13,83 points à 4703,42 points.

Très suivi par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a gagné 8,10 points, soit 0,41%, à 1986,45 points.

Peu concluantes en elles-mêmes, les fluctuations limitées de mercredi, qui ont vu les indices aller dans le rouge comme dans le vert, apparaissent plutôt comme un signe positif dans la foulée d'une hausse de plus de 2% de Wall Street la veille et, plus largement, d'un rebond engagé début février après un début d'année particulièrement mauvais.

«C'est très encourageant de ne pas revenir sur la forte hausse de mercredi, que l'on pouvait attribuer à de bons chiffres sur le secteur manufacturier», a estimé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. «L'industrie est le point faible de l'économie (américaine) et le fait qu'elle semble s'améliorer a continué à dominer les discussions d'aujourd'hui.»

Néanmoins, l'actualité économique n'était pas vide aux Etats-Unis et les investisseurs ont aussi obtenu le soutien de chiffres meilleurs que prévu sur les embauches dans le privé en février.

Publiés par le groupe de services informatiques ADP, ces chiffres sont de bon augure à l'avant-veille du rapport mensuel du gouvernement américain sur l'état de l'emploi.

Enfin, «les cours du pétrole sont repartis en hausse, malgré l'annonce plutôt décevante d'une forte progression des réserves» américaines de brut, ce qui a soutenu la Bourse, a retenu Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management.

Le marché pétrolier a légèrement avancé après quelques hésitations, semblant plutôt retenir une nouvelle baisse hebdomadaire de la production américaine, tout en s'accrochant à des espoirs persistants de concessions des grands producteurs mondiaux, notamment l'Arabie saoudite, sur une baisse de l'offre.

Checkpoint s'envole

Parmi les valeurs, le géant de l'agrochimie Monsanto a chuté de 7,77% après avoir abaissé sa prévision de bénéfice annuel, invoquant la dépréciation du peso argentin et la chute des prix des herbicides.

Le géant pétrolier ExxonMobil, qui a confirmé réduire d'un quart ses investissements en 2016 face au plongeon des cours de l'or noir lors des derniers mois, n'y a pas vraiment réagi et a pris 1,75%, semblant plutôt profiter du relatif regain observé mercredi par les cours pétroliers.