United Technologies (UTX) a affiché mercredi un bénéfice net des activités poursuivies en baisse de 26% pour son quatrième trimestre, ce que la société attribué à des éléments non récurrents, notamment des coûts de restructuration et l'acquisition de Goodrich pour 18,4 milliards $ US.

Mais l'énorme pari du conglomérat sur le secteur de l'aéronautique semble porter fruit et deux de ses divisions dans ce secteur, le fabricant de moteurs d'avions Pratt & Whitney et UTC Aerospace Systems, ont réalisé d'importants gains au chapitre des revenus.

Le chef de la direction, Louis Chênevert, a qualifié 2012 d'«année de transformation» pour United Technologies, notamment en raison de l'acquisition de Goodrich et d'une entente de 1,5 milliard $ US chez Pratt & Whitney, pour racheter la participation de Rolls-Royce dans la coentreprise qui fabrique des moteurs pour l'Airbus A320.

Le bénéfice net des activités poursuivies de United Technologies s'est établi à 945 millions $ US, soit 1,04 $ US par action, pour le trimestre d'octobre à décembre, ce qui s'est avéré conforme aux attentes des analystes de Wall Street.

En incluant l'impact des activités abandonnées, le bénéfice s'est chiffré à 2,06 milliards $ US.

United Technologies a vendu des actifs jugés non essentiels des secteurs de l'énergie et industriel pour aider au financement de l'acquisition de Goodrich.

Les acquisitions ont aidé les revenus à grimper de 14 pour cent pour atteindre 16,44 milliards $ US, soit un peu moins que le chiffre d'affaires de 16,65 milliards $ US attendu par les analystes interrogés par la firme FactSet.

Les ventes ont plus que doublé chez UTC Aerospace Systems et elles ont aussi progressé chez Pratt & Whitney et chez le constructeur d'hélicoptères Sikorsky Aircraft.